TROUBLES DE LA PEAU 

  • HUILES ESSENTIELLES
    Comme nous l'avons vu, il y a de nombreux cas dans lesquels les huiles essentielles peuvent être utilisées sur la peau

Parfois, ce sera pour atteindre un organe. 
La peau sert alors de vecteur de pénétration mais n'est pas directement visée par le soin. 
Exemple, une articulation enflammée, un colon enflammé, etc... 
Parfois ce sera pour agir directement sur la peau
Les huiles essentielles peuvent être utiles dans quelques problèmes cutanés. 
Nous allons parler dans le cours suivant des soins d'accompagnement à base d'huiles essentielles, en cas d'acné, eczéma, psoriasis, couperose et rosacée. 
Précautions :  • D'une manière générale, on évitera absolument le contact des huiles essentielles avec les muqueuses, qu'elles soient oculaires (la conjonctive), ou génitales. 
On évitera donc soigneusement le contour des yeux car, dans bien des cas, les vapeurs d'HE peuvent causer de fortes irritations.

HUILES VÉGÉTALES On peut difficilement parler des huiles essentielles sur la peau sans parler des huiles végétales. Comme vous le savez, non seulement elles peuvent travailler en synergie, mais de plus, elles sont utiles pour faciliter la pénétration des HE et les diluer.  • En effet, hormis certaines situations rares, nous déconseillons l’application d'HE pures sur la peau.  
Nous allons donc, dans ce cours, parler des huiles essentielles les plus couramment employées pour les troubles cutanés, mais également de quelques huiles végétales qui peuvent les accompagner. Un cours dédié aux huiles végétales, plus complet, est d'ailleurs proposé dans le module de phytothérapie, d'allergie.  
*lipophilie = attirance pour les graisses

Huiles végétales    parfum  composition propriétés Types de peau 
Noyau d’abricot  Parfumée et agréable  Vit E, phytostérols, riches en acides gras essentielles, pro vitamine A, un peu d’oméga 6 et 9  Nourrit, revitalise et cicatrise  Tous types de peaux 
Argan  Pas très agéable  Riche en oméga 9, un peu d’omega 6, vit E  Hydrate et adoucit  Peaux sèches 
Arnica  Léger parfum agréable  Acides gras essentiels, phytostérols, lactones sesquiterpéniques  Anti inflammatoires, regénère  Tous types de peaux, 
Avocat  Très léger parfum d’avocat  Oméga 9, acide palmitoléique, oméga 6, Vit E, Béta Carotène  Nourrit et hydrate en profondeur  Peaux très sèches 
Bourrache  Très légèrement parfumée  Riche en Omégas-3, Oméga 9, Vit E, phytostérols   Regénère et hydrate en profondeur  Conseillé pour les peaux pré ou ménopausé , sèches et abimées 
Calendula      Légerement  parfumée  Esters de Faradiol, Caroténoîdes et Flavonoïdes  Anti oxydant, anti inflammatoires, cicatrisante, adoucissante, regénère et assouplissante  Peaux sensibles, abimées, matures, à eczémas 
Huiles végétales    parfum  composition propriétés Types de peau 
Callophylle  Très légèrement parfumée à l’odeur de noix  Acides gras mono insaturés (oméga 9 et oméga 6 ), Acide calophyllique et inophylline  Cicatrisante, anti inflammatoires, regénere, anti oxydante, hydratante et nourrissante  Peaux sèches abimées et matûres 
Germe de blé  Légère et agréable à l’odeur de blé  Oméga 9, Oméga 6 , Vit E, K, Caroténoîdes  Revitalise, regénere, nourrit et hydrate en profondeur, anti oxydante, assouplit et revitalise  Peaux très sèches, abimées et matures 
Jojoba  Léger et agréable  Acides gras ​ mono-insaturés dont acide gadoléïques, acide érucique céramides  Revitalise, regénère, nourrit et hydrate en profondeur  Tous types de peaux 
Macadamia  Agréable à l’odeur de noisette  Acides gras mono-insaturés (Oméga 9dont acide palmitoléïque et acide Oléique, acide palmitique  Hydrate, assouplit, lutte contre la déshydratation et lutte contre les vergitures  Tous types de peaux parfaitement adaptées pour les massages aux huiles essentielles 
Millepertuis  Très léger parfum un peu fleurie  Acide gras, phytostérols, hyperforine et hypericine   ​ Antalgique, anti inflammatoire, décongestionnante,  Tous types de peaux et matures 
Huiles végétales    parfum  composition propriétés Types de peau 
Nigelle  Léger parfum  Acides gras polyinsaturés (Oméga 6 ), Oméga 9  Cicatrisante, anti oxydante, favorise la digestion, renforce les défenses naturelles  Peaux matures, sèches, à tendant acnéïque, psoriasis, 
Noisette  Très léger parfum de noisette  Oméga 9, un peu d’oméga 6, vit E, phytostérols  Regenère, revitalise, hydrate et nourrit en profondeur, anti oxydante  Peaux très sèches, abimées et matures 
Olive  Parfum d’olive  Omégas 9  Nourrit et adoucit  Peaux sèches 
Onagre  Léger parfum agréable  Riche en Omégas 6  Adoucit, regénère, revitalise  Peaux sèches, matures, pré et ou ménopausés 
Rose musquée du Chili  Légèrement parfumée à l’odeur de l’eau de Rose  Riches en acides gras essentiels polyinsaturés, Oméga 3, Oméga 6, Oméga 9, Vit E, Caroténoïdes  Revitalise, regenere et hydrate en profondeur, nourrit et assouplit  Peaux très sèches, matures, très abimées 
Sésame        Legerement parfumée à l’odeur de noix ou de céréales grillée  Acide linoléique (Oméga 6), Acides gras mono-insaturés, Acides Oléique (Oméga 9 )  Nourrit, hydrate et assouplit  Tous types de peaux, parfaitement adaptées pour les massages aux huiles essentielles 

LA ​ PEAU 
La peau est une zone d'échange qui recouvre toute la surface du corps. 
• Elle constitue donc une zone d’application privilégiée pour les Huiles Essentielles, du fait de leur lipophilie* et de leur pénétration cutanée exceptionnelle. 

Comme nous venons de le dire, les HE peuvent être employées en application locale pour faciliter un transfert vers la profondeur, afin de traiter des organes situés à l’aplomb ou à distance.  mais elles peuvent aussi être employées pour des troubles cutanés spécifiques.  Dans un cas comme dans l'autre, on veillera toujours à éviter les réaction d'intolérance et/ou Rappels sur la peau Constitution de la peau La peau est constituée :  • de l’épiderme, 
• du derme, 
• de l’hypoderme. 

L’épiderme est constitué de la superficie vers la profondeur, par : 1) La couche cornée, ou stratum corneum.  o C'est la couche superficielle soumise à un fort renouvellement, et constituée principalement de cellules mortes, destinées à être évacuées, car la peau est en constant renouvellement. 

2) Deux autres couches épidermiques : le stratum granulosum, et le stratum spinosum 3) et une couche basale de production des kératinocytes, qui sont les cellules jeunes de la peau. La couche cornée contient divers lipides :  • Céramides (lipides complexes de la famille des sphingolipides) 
• Cholestérol 
• Acides gras libres. 

(on comprend pourquoi les huiles essentielles, lipophiles, ont une affinité pour la peau). 

Derme et hypoderme  Le derme est constitué de tissu conjonctif. Sa composition montre : 
• des protéines (collagène, élastine, fibronectine) conférant tenue, souplesse et élasticité, 
• des mucopolysaccharides (glycosaminoglycanes, agissant comme réservoir d’hydratation), 
• des fibroblastes et des cellules immuno-compétentes (lymphocytes, mastocytes, macrophages tissulaires). 

Il contient les glandes sébacées, qui fabriquent le sébum qui recouvre nos poils et notre peau en la protégeant (film hydrolipidique) L’hypoderme, couche la plus profonde de la peau, est un tissu conjonctif richement vascularisé. Il est associé, selon les régions corporelles et les individus, à un tissu adipeux plus ou moins développé. Les problématiques cutanées les plus fréquemment rencontrées sont :  • l'acné 
• l'eczéma 
• le psoriasis 
• les mycoses des ongles (onychomycoses) 
• la couperose et la rosacée 

Commençons par l'acné

Acné 
Problématique cutanée
fréquente à l’adolescence, elle est caractérisée par une sécrétion excessive de sébum dans le follicule pileux, l’obstruction du follicule (points noirs) et le développement à l’intérieur de celui-ci d’une bactérie appelée Propionibacterium acnes, à l’origine des boutons enflammés
C'est pourquoi il est si souvent prescrit un antibiotique à long terme, celui-ci ayant à la fois une action anti-inflammatoire et une action anti-microbienne
La physiopathologie de l'acné n'est pas totalement élucidée. On incrimine une production excessive d’hormones au moment de la puberté, une non adaptation de la glande sébacée à cette stimulation hormonale, le stress qui agit sur la glande surrénale (les poussées d’acné surviennent souvent avant les examens), et l’hérédité (il y en général un ou des parents ayant souffert d'acné chez les ascendants
Très important, l’alimentation doit être équilibrée, au profit des crudités et des fruits, en limitant les sucres rapides et les laitages animaux.
Outre les grands classiques comme la Bardane en phytothérapie, incontournable dans cette indication, certaines HE peuvent associer un effet détoxifiant et nettoyant de la peau. 

En complément d'un éventuel traitement prescrit par le médecin : 
1) Soin par voie orale 
Exemple de préparation à utiliser en usage discontinu : 
• HE Citron Citrus limonum 10 mg 
• HE Carotte Daucus carota 10 mg 
• HE Tea tree Melaleuca alternifolia 15 mg 
• ES (extrait sec) Bardane Arctium lappa 400 mg pour une gélule 
2 gélules par jour 4 jours par semaine Commentaire au niveau du choix des HE :  • Les HE de Citron et de Carotte détoxifient. 
• Celle de Tea tree possède des effets antibactériens. 

2) Soin par voie cutanée Voici un exemple de lotion qui peut être associé aux soins par voie orale : 
=> en application locale, pure, sur les boutons enflammés 
=> en applications sur le reste de la peau infectée, diluée au 1/10° dans de l’eau tiédie. 

Remède anti acné :  En application pure sur le bouton d’acnés matin et soir et ajouter une à deux gouttes d’huiles essentielles d’arbre à thé pur jusqu’à disparition des symptômes.  3) On peut compléter avec un masque à l’argile verte surfine à faire une fois par semaine : 
• En faire un cataplasme pâteux, en mélangeant avec de l’eau tiède. 
• Appliquer sur la zone concernée, conserver un quart d’heure à une demi-heure, après un nettoyage soigneux de la peau. 
• Ne pas laisser trop sécher pour ne pas agresser la peau (retirer le masque avant qu'il n'ait complètement séché) 

Eczéma sec
Rappel
: l'eczéma est une réponse inflammatoire intimement liée à l'état émotionnel. Il y a, bien entendu, un terrain. En général, il est familial. Mais il y a surtout des circonstances de déclenchement. 
Certes, l'alimentation joue un rôle important, et il sera intéressant de voir s'il n'y a pas une consommation trop importante de produits laitiers et de sucres rapides. Certes, il sera intéressant de chercher s'il n'y a pas un ou des aliments auxquels la personne peut être sur-réactive ou allergique (en procédant par élimination par exemple)  
Mais il faut retenir une chose : la peau est l'interface avec l'autre
• C'est l'enveloppe qui limite notre corps. 
• Elle délimite notre espace intérieur, mais elle permet aussi le contact avec l'autre. 

Il est rare, à l'interrogatoire, de ne pas découvrir de choc affectif à l'origine, soit de la première apparition, soit des poussées d'eczéma. 
Et on retrouve toujours un stress à l'origine des poussée s
Chez les enfants porteurs d'un eczéma, il est rare qu'on ne retrouve pas de choc affectif dans la relation maternelle. 
• Une maman qui n'était pas en lien avec sa grossesse, 
• qui a perdu un proche, 
• qui a fait une dépression post partum, 
• qui a repris le travail trop tôt, 
• qui était en proie à des soucis personnels profonds, etc. 

Ou toute autre situation qui a pu alimenter un sentiment d'abandon, ou de peur par procuration. 
Ce traumatisme a pu prendre racine même pendant la vie in utero, c'est à dire avant la naissance 

Les exemples de soins que nous vous proposons ici sont intéressant comme accompagnement d'un éventuel traitement médical. Mais si l'on veut espérer espacer durablement les poussées et stabiliser le terrain, il est indispensable de travailler, en parallèle, sur l'émotionnel.  
1) Exemple de formule en soin local :  
• HE Lavande vraie, Lavandula vera ou angustifolia (plante fleurie) 3 ml 
• HE Géranium rosat, Pelargonium odorantissimum (sommité fleurie) 2 ml 
• HV (huile végétale) Souci des jardins, Calendula officinalis 30 ml 
• EF (extrait fluide) Plantain, Plantago major 15 ml 

1 à 2 applications par jour sur les zones prurigineuses. 

Commentaire au niveau du choix des HE:  
• L’HE de Lavande vraie est anti-inflammatoire locale, antalgique, antibactérienne, cicatrisante et très bien tolérée de surcroît. 
• L’HE de Géranium rosat est utilisée contre toutes les dermatoses avec des propriétés anti-inflammatoire, tonique et astringente de la peau. 
• Le Souci Calendula est un grand classique des lésions cutanées, anti-prurigineux et cicatrisant. 
• Le Plantain Plantago est anti-histaminique. 

• HE Camomille allemande, Matricaria recutita 3 ml 
• HV Argan, Argania spinosa 30 ml 
• HV Tamanu, Calophyllum inophyllum 30 ml 
1 à 2 applications par jour sur les zones prurigineuses. 
 La dermatite atopique (eczéma atopique) est une maladie allergique très récidivante, qui se caractérise par des rougeurs mal délimitées qui démangent, et par l’apparition de toutes petites vésicules qui évoluent en croûtes. Elle est la plus fréquente des maladies de la peau : on estime qu’un tiers des consultations en dermatologie de ville concerne un problème d’eczéma.  Son traitement repose sur des mesures qui visent à éviter les substances allergisantes et à renforcer la résistance de la couche superficielle de la peau, ainsi que sur des traitements médicamenteux destinés à soulager les symptômes et éviter les récidives.  

QU'EST-CE QUE LA DERMATITE ATOPIQUE ?  
La dermatite atopique, ou eczéma atopique, est une maladie allergique de la peau, non contagieuse mais très récidivante. Elle évolue sous la forme d’épisodes aigus de durée variable, les poussées d'eczéma, durant lesquelles les symptômes s’aggravent. Ces poussées sont entrecoupées de périodes de rémission. D’origine allergique, la dermatite atopique est souvent liée à d'autres manifestations allergiques, comme l'asthme ou la rhinite allergique (le rhume des foins). 

Qu'appelle-t-on dermite d'irritation ?  
La dermite d’irritation (ou eczéma de contact irritatif, ce qui est une appellation incorrecte puisque ce n’est pas vraiment un eczéma) est une maladie inflammatoire de la peau due à des agressions par l’environnement (frottements, abrasions, chaud, froid, produits chimiques, plantes irritantes, etc.), sans qu’un processus allergique soit impliqué. 
À la différence de la dermatite atopique, la dermite d’irritation ne démange pas. Les rougeurs ont un bord net et se limitent aux zones où la peau a été agressée. La dermite d’irritation fragilise la peau et peut favoriser l’apparition d’un eczéma d’origine allergique.
 

LA DERMATITE ATOPIQUE EST-ELLE FRÉQUENTE ? 
La dermatite atopique est la plus fréquente des maladies de la peau. Elle peut commencer très tôt dans la vie et s'observe même chez les nourrissons. Elle touche de 10 à 20 % des nourrissons et des petits enfants, près de 10 % des adultes jeunes (entre 20 et 30 ans) pour atteindre moins de 3 % des patients âgés de plus de 50 ans. Elle est un peu plus fréquente chez les femmes.  
Depuis une trentaine d’années, le nombre de cas de dermatite atopique a significativement augmenté
Pour expliquer cette fréquence plus élevée, les  scientifiques évoquent la modification des habitudes alimentaires du nourrisson (moins d’allaitement maternel pendant les trois premiers mois de la vie et une exposition plus précoce à des aliments contenant des substances allergisantes).  Autre hypothèse pour expliquer l’augmentation des cas de dermatite atopique (et d’autres manifestations allergiques), la plus grande hygiène de l’environnement des nourrissons et des jeunes enfants réduirait l’exposition précoce de leur système immunitaire à une grande variété de substances, le rendant ainsi plus sensibles à certaines d’entre elles.  
En Europe, la dermatite atopique semble plus fréquente dans les pays du Nord sans que l’on comprenne l’origine de ce phénomène. 
 
QUELS SONT LES FACTEURS DE RISQUE DE LA DERMATITE ATOPIQUE ?  
La dermatite atopique est l’expression, au niveau de la peau, de l'atopie (voir encadré). 
Ses mécanismes d’apparition font intervenir une prédisposition génétique (les enfants de parents atopiques sont plus fréquemment touchés), une réaction immunitaire à diverses substances, et des facteurs environnementaux (aggravation en cas de surinfection, de stress ou de frottements répétés sur la peau).  
Sa fréquence un peu plus élevée chez les femmes suggère un rôle favorisant des hormones féminines (estrogènes et progestérone) dans la survenue de cette maladie. 

Qu'est-ce que l'atopie ?  
L'atopie est la tendance d’une personne à développer une réaction allergique au contact d'éléments de l’environnement normalement sans effet pour le reste de la population (poussières, pollen, poils d'animaux, métaux, etc.). 
Cette réaction est liée à la production, par le système immunitaire, d’anticorps spécifiques appelés « IgE ». Les personnes qui souffrent d’atopie présentent souvent, simultanément ou en alternance, diverses maladies allergiques, comme la rhinite allergique​ (rhume des foins), l'eczéma, l'asthme, l’urticaire, la conjonctivite allergique ou les allergies alimentaires. 

Les possibles causes psychologiques  
Le décodage biologique des maladies (ou biodécodage ou encore approche psychosomatique) propose d'aborder les maladies d'un point de vue émotionnel.  
Si les dermatologues et les allergologues, tout comme l'ensemble des professionnels de santé, sont d'accord pour dire que l'eczéma à une importante composante émotionnelle, le biodécodage va plus loin.  
Pour lui, chaque maladie est l'expression d'un conflit émotionnel non géré (ou mal géré) que le corps cherche à résoudre.  
Chaque système, chaque organe, chaque zone du corps peut ainsi être amené à réagir en fonction d'un choc émotionnel difficile à vivre. L'organisme et le cerveau chercheront en quelque sorte à « résoudre » le conflit en mettant en place une solution biologique.  

L'eczéma selon le décodage biologique des maladies   
Dans le cas de l'eczéma, c'est un conflit de séparation qui est à l'origine de la pathologie. Ainsi, suite à un choc où une séparation a lieu, le corps va ulcérer les cellules de la peau dans le but de « faciliter » le contact.  
Car c'est là, la fonction première de la peau : permettre le contact.  
L'intérêt de la « mal-a-dit »  
Le corps va faire en sorte de diminuer (virtuellement) la distance entre la chose (objet ou sentiment) ou la personne dont il est séparé en retirant de la peau.  Non seulement il réduit la distance, mais il facilite également le contact en rendant la peau plus sensible, plus réceptive au contact qui est recherché.  
Exemples de séparations  Nombre de situations peuvent évoquer une séparation plus ou moins importante, brutale, passagère, définitive, etc.  
En voici quelques exemples : 

• décès ; 
• ​divorce  ; 
• rupture  ; 
• ​éloignement  ; 
• ​déménagement ; 
• ​coupure du lien. 
Décodage biologique de l'eczéma : 
la localisation  La localisation d'un eczéma est loin d'être anodine et le cerveau ne « s'amuse » pas à déclencher un eczéma à tel ou tel endroit pour rien ou au hasard.  
Comprendre la localisation d'un eczéma est simple. 
C'est la zone qui était en contact avec la chose ou la personne et qui ne l'est plus qui va réagir.  
Par ailleurs, chaque localisation reste (bio)logique, voire évidente, toujours avec une notion de séparation :  
• Pour le cuir chevelu il peut s'agit de quelque chose qui nous préoccupe mentalement, mais dont on cherche à se séparer (« ça me prend la tête »). Pour un nouveau-né qui présente un eczéma du cuir chevelu, il peut s'agir de la séparation du contact qu'il avait in utero (tête appuyée contre tel ou tel organe). 
• L'eczéma de l'oreille révèle une séparation auditive. « On n'entend plus la voix ». 
• Pour les paupières, ce sera davantage une notion de séparation du regard, quelqu'un qu'on a « perdu de vue ». 
• Pour les ailes du nez, on pensera davantage à une séparation dans une situation un peu louche ou malsaine (« ça sent mauvais »). 
• Pour le pourtour de la bouche, on évoquera la séparation par rapport à un baiser, à un bisou. 
• Le coude est généralement touché : 
o à l'intérieur (au pli de flexion) en cas de problème affectif puisque, lorsqu'on prend quelqu'un dans ses bras (littéralement : embrasser), l'intérieur des coudes est au contact de l'autre ; 
o à l'extérieur (à la pointe du coude) en cas de problème de séparation lié au travail (l'huile de coude). 
• La main évoque plutôt une séparation vis-à-vis du père ou de la fonction paternelle. 
• Le genou est un peu plus subtil puisqu'il indique généralement une séparation d'un point de vue symbolique, dans un contexte de soumission (mettre un genou à terre), c'est-à-dire avec une notion d'autorité (parentale, hiérarchique). 
• Le pied est concerné, là encore symboliquement, par ce qui évoque la mère. Il peut aussi bien s'agir de la personne qui joue le rôle de mère que de l'entreprise qui est « nourricière », par exemple. 

L'eczéma généralisé laisse penser que l'être est touché de façon brutale dans sa globalité, dans la totalité de son être. 

• Les enfants feront plus facilement des eczémas généralisés suite à un conflit de séparation dans la mesure où, contrairement aux adultes, ils fonctionnent davantage comme un ensemble (pas comme des parties distinctes d'un tout). 
• Par ailleurs, outre ces différentes pistes, chaque zone peut évoquer quelque chose de particulier dans l'histoire de chacun. 
• Un enfant pourra, pourquoi pas, déclencher un eczéma au niveau du ventre si pour l'endormir ses parents le lui massaient doucement et qu'ils cessent brusquement de le faire, par exemple. 

Autres teneurs conflictuelles  
Si c'est la séparation qui est la coloration conflictuelle principale, on retrouve toutefois quelques autres possibilités, elles aussi liées au symbolique ou aux autres fonctions qu'occupe la peau.  

D'un point de vue symbolique

Dans l'aspect symbolique des conflits, il faut toujours être extrêmement prudent dans la mesure où ils ne parlent qu'à un certain nombre de personnes (et généralement pas la majorité). Il s'agit surtout de pistes à explorer.  

Il peut s'agir d'une forme de jeux de mots dans laquelle eczéma devient ex-aima ou exhuma. 
• Dans la première version, on retrouve la notion de séparation par rapport à un « ex ». 
• Dans la seconde proposition on peut envisager la perte, la séparation par rapport à un contact qu'on aurait souhaité sécurisant ou par rapport à une personne décédée. 

On retiendra aussi la notion spécifique à la dermatite atopique : « l'étrangeté dans la séparation » :  
• soit la séparation en elle-même apparaît comme étrange ; 
• soit il y a un besoin d'être séparé, de ne pas être comme/avec tous les autres 

Psoriasis 
Le psoriasis et l'eczéma sont deux problématiques cutanées courantes présentant des similitudes dans leurs manifestations et dans leurs origines. 
• Elles provoquent toutes les deux des manifestations cutanées se traduisant par des rougeurs. 
• Toutes deux sont en lien avec un trouble immunitaire (inflammation chronique localisée). 
• Une prédisposition héréditaire se constate dans les deux cas. 

Cependant, ces deux pathologies sont bien différentes et doivent se distinguer pour être soignées correctement. 
Les traitements médicaux diffèrent selon qu'il s'agisse d'un eczéma ou bien d'un psoriasis. 
Le psoriasis est due à un renouvellement excessif des cellules cutanées sur un fond d'inflammation chronique. 
Cela se traduit par des plaques rouges couvertes d'une pellicule blanche, appelées squames, qui démangent ou donnent une sensation de brûlure. 
Aucun traitement médical en l'état actuel ne guérit totalement le psoriasis. 
Je ferai la même remarque pour le psoriasis que pour l'eczéma. 
Le psoriasis est très difficile à guérir mais, si l'on associe un travail psychothérapeutique, des probiotiques, des compléments nutritionnels agissant sur la perméabilité intestinale, une correction alimentaire simple visant à réduire les aliments inflammants, on peut espérer, au moins, stabiliser un psoriasis.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU PSORIASIS ?  
Les symptômes du psoriasis sont l’apparition de plaques rouges épaisses plus ou moins étendues, recouvertes de peaux mortes de couleur blanche, les squames. 
Ces lésions se situent le plus souvent au niveau des mains, des coudes, des genoux, du bas du dos, ou sur le visage et le cuir chevelu. Ces plaques ne démangent pas ou peu. Le psoriasis évolue par poussées, entrecoupées de périodes d’accalmie, au cours desquelles les lésions disparaissent partiellement ou complètement.  

QUI EST TOUCHÉ PAR LE PSORIASIS ?  
Le psoriasis touche aussi bien les hommes que les femmes. Il est toutefois plus fréquent chez les personnes de peau blanche. Deux à quatre pour cent de la population occidentale en souffrent, dont deux à trois millions de personnes en France (où environ 60.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année).  
Le psoriasis débute le plus souvent à l’adolescence ou chez l’adulte jeune. 
Les formes dites « familiales » se déclenchent plutôt chez les adolescents âgés de 10 à 20 ans. Plus tard, en général après 40 ans, on observe des formes dites « sporadiques », c’est-à-dire isolées dans leur famille. 

Psoriasis et grossesse   
Souffrir de psoriasis n’empêche pas d’avoir des enfants. 
Pendant la grossesse, les symptômes de psoriasis ont tendance à s’atténuer ou à disparaître (la progestérone, hormone de la grossesse, contrôle l’hyperactivité du système immunitaire). Néanmoins, parce que les médicaments utilisés par voie orale contre le psoriasis sont potentiellement toxiques pour le foetus, les femmes qui suivent ces traitements et en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace. Lorsqu’une grossesse est souhaitée, ces traitements sont suspendus au minimum deux mois avant de cesser la contraception. 
Dans les mois qui suivent la naissance de l’enfant, une poussée de psoriasis est assez fréquemment observée. 
 Causes  On pense qu'il résulte d'un système immunitaire anormal. 
Les facteurs de risque ou déclencheurs du psoriasis sont :  
Histoire de famille.  
Infections bactériennes, virales ou fongiques.  
Lésions cutanées telles qu'une coupure ou une brûlure grave.  
Stress  
Obésité  
Fumeur  
L'abus d'alcool  
Carence en vitamines   
Médicaments tels que les bêta-bloquants, les antipaludiques et le lithium  
Température froide 

COMMENT ÉVOLUE LE PSORIASIS ?  Le psoriasis est une maladie chronique qui évolue par poussées. Leur durée et leur fréquence sont très variables d’une personne à l’autre et difficiles à prévoir. Ces poussées sont entrecoupées de périodes d’accalmie, dites de « rémission », plus ou moins longues, au cours desquelles les lésions disparaissent partiellement ou complètement. On parle alors de « blanchiment » des lésions.  Sauf pour des formes très particulières et rares, le psoriasis n’est pas dangereux pour la santé et ne met pas la vie du patient en danger. Néanmoins, ses conséquences psychologiques et sociales justifient qu’il soit traité de manière efficace.  
QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DU PSORIASIS ?  Certaines maladies sont plus fréquemment observées chez les patients atteints de psoriasis que dans la population générale. 
Ces maladies associées au psoriasis semblent partager des mécanismes d’apparition similaires : inflammation chronique et, peut-être, prédisposition génétique. Parmi les maladies qui peuvent précéder, être associées à ou suivre un psoriasis : 
• les rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde et spondylarthrite, par exemple) ; 
• certaines maladies inflammatoires chroniques du tube digestif (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, par exemple), 
• le vitiligo, une maladie de peau qui se traduit par des taches dépigmentées (des taches blanches), 
• certaines inflammations de la thyroïde

Il semble également que davantage de troubles cardiovasculaires (par exemple, l’infarctus du myocarde) et de cas de diabète de type 2 
s​ oient diagnostiqués chez les patients atteints de psoriasis. 

En aromathérapie, l'accompagnement d'un traitement de psoriasis peut se faire, localement, de la manière suivante : 
 Exemple de formule : 
• HE Gaulthérie, Gaultheria procumbens 3 ml 
• HE Lavande vraie, Lavandula officinalis 1/2 ml 
• HE Géranium rosat, Pelargonium asperum 1 ml 
• HV Rose musquée, Rosa rubiginosa 60 ml 

1à 2 applications par jour sur les zones prurigineuses, tous les jours pendant trois semaines, puis trios à quatre fois par semaine. Commentaires :  • L’HE de Gaulthérie contient du salicylate de méthyle qui possède des effets kératolytiques(1). 
• L’HE de Lavande est anti-inflammatoire et calme les démangeaisons. 
• L’HE de Géranium rosat est utilisée contre toutes les dermatoses : anti-inflammatoire, calmant, astringent, antifongique et régulateur de la flore locale. 
• L'HV de Rose musquée est émolliente, hydratante, apaisante. 

Mycose des ongles (onychomycose
Voila une problématique fréquente, qui traduit un affaiblissement de l'état général, et qui est en général bénigne mais difficile à guérir. Les antifongiques, que ce soit par voie orale ou locale, sont souvent décevants, et les dermatologues ont parfois du mal avec cette affection. Les HE ne constituent pas la panacée, mais certaines sont naturellement antifongiques. Cela vaut donc la peine d'essayer, chez une personne qui aura déjà pris un traitement classique mais qui n'aura pas eu de résultat satisfaisant. 

Exemple de formule pour une application locale: 
• HE d ‘Arbre à thé 
• A appliquer, une fois par jour, sur les ongles atteints, et leurs voisins. L'idéal étant de l'appliquer avec un petit pinceau. 
Exemple de conseil simple : 
HE Géranium d'Egypte, Pelargonium asperum : une goutte localement le matin 
HE Laurier noble, Laurus nobilis : une goutte localement le matin 
A suivre tous les jours pendant trois semaines puis 4 jours par semaine pendant trois mois.  

Avant d’appliquer la lotion : 
1. Couper le plus court possible et limer régulièrement l’ongle atteint pour que la lotion soit le plus en contact possible avec la zone atteinte, presque jusqu’à la chair (utiliser une lime en papier de verre à jeter après chaque usage). 
2. Appliquer la formule sur les ongles, au moins une fois par jour (le soir étant l'idéal, car on a plus de temps que le matin) et laisser le produit pénétrer en laissant à l'air une vingtaine de minutes. Cette préparation peut donner de bons résultats, mais il faut un temps d'application de plusieurs semaines (trois mois minimum) pour espérer voir l'ongle neuf apparaitre sainement. 

La couperose est une éruption cutanée chronique, touchant la face centrale du visage. Elle débute le plus souvent entre 30 et 60 ans. Bien que la couperose puisse affecter n’importe qui, il s’agit d’une affection cutanée, courante chez les personnes à la peau claire, aux yeux bleus et aux origines celtiques. Elle peut être transitoire, récurrente ou persistante et, se caractérise par sa couleur rouge. La couperose était autrefois connue sous le nom d’acné rosacée, mais cela est incorrect car elle n’est pas liée à l’acné.  

Quelle est la cause de la couperose ?  
Il existe plusieurs théories concernant la cause de la couperose notamment, des facteurs génétiques, environnementaux, vasculaires et inflammatoires. Les dommages cutanés dus à une exposition chronique aux rayons UV y jouent un rôle. La réponse immunitaire innée de la peau, semble être importante car, des concentrations élevées de peptides antimicrobiens tels que les cathélicidines, ont été observées dans la couperose.  
Les cathélicidines font partie de la défense normale de la peau contre les microbes. Les cathélicidines favorisent l’infiltration des neutrophiles dans le derme et, la dilatation des vaisseaux sanguins. Les neutrophiles libèrent de l’oxyde nitrique favorisant également la vasodilatation. Du liquide s’échappe de ces vaisseaux sanguins dilatés, provoquant un gonflement (oedème) et, les cytokines pro-inflammatoires s’infiltrent dans le derme, augmentant l’inflammation.  
Les métalloprotéinases matricielles telles que la collagénase et l’élastase, semblent également importantes dans la rosacée. Ces enzymes remodèlent les tissus normaux et aident à la cicatrisation des plaies et, à la production de vaisseaux sanguins. Lors de la couperose, ils sont en concentration élevée et peuvent ainsi contribuer à l’inflammation cutanée. Ils favorisent également l’épaississement et le durcissement de la peau.  
Les métalloprotéinases matricielles peuvent également, activer les cathélicidines contribuant à l’inflammation. Des acariens du follicule pileux sont parfois observés dans les papules de la rosacée mais, leur rôle n’est pas clair. Une incidence accrue de rosacée a été signalée chez les personnes porteuses de la bactérie de l’estomac Helicobacter pylori mais, la plupart des dermatologues ne pensent pas qu’elle soit la cause de la rosacée. La rosacée  peut être aggravée par les crèmes ou les huiles pour le visage et en particulier, par les stéroïdes topiques.  

Quelles sont les caractéristiques cliniques de la couperose ? 
  La couperose se traduit par des taches rouges et parfois des pustules. Elles sont en forme de dôme plutôt pointus et contrairement à l’acné, il n’y a pas de points noirs, de points blancs ou de nodules. La couperose peut également entraîner des zones rouges, une desquamation et un gonflement. Les symptômes de la couperose sont : 
• Le rougissement des joues  
• Une rougeur persistante sur le vaisseau sanguin visible 
• Des papules et pustules rouges sur le nez, le front, les joues et le menton suivent souvent. Le tronc et les membres supérieurs peuvent également être touchés  
• La peau du visage devient sèche et squameuse  
• Les brûlures et picotements notamment en réaction au maquillage, aux crèmes solaires et autres crèmes pour le visage 
• Les bords des paupières deviennent rouges, douloureux ou granuleux ( rosacée oculaire)  
• Augmentation du volume du nez avec des pores proéminents et un épaississement fibreux  
• Le gonflement d’autres zones du visage, y compris les paupières 
• OEdèmes solides du haut du visage, dus à une obstruction lymphatique 
• Les papules et nodules jaune-brun persistants, dus à la couperose granulomateuse. 


Quel est le diagnostic différentiel de la couperose ?  
La couperose peut parfois être confondue ou accompagnée d’autres éruptions cutanées du visage. 
Ces éruptions sont entre autres :  
• L’acné vulgaire ;
• La rosacée stéroïde 
• La Dermatite périorificielle ou dermatite périoculaire  
• La Démodécie  
• La kératose pilaire atrophique faciei 
• Le vieillissement de la peau 
• La rosacée fulminante  
• La dermatite séborrhéique  
• La dermite de contact irritante  
• Un lupus érythémateux disséminé  
• La dermatomyosite. 

 A l’apparition de ces éruptions cutanées, rendez-vous chez un spécialiste, pour suivre un traitement approprié.  

Comment diagnostique-t-on la couperose ?  
Dans la plupart des cas, aucune investigation n’est requise et, le diagnostic de rosacée est posé cliniquement. Parfois, une biopsie cutanée est effectuée, ce qui montre une inflammation chronique et des modifications vasculaires.  Un diagnostic ou deux phénotypes majeurs sont nécessaires, pour le diagnostic.  

DES TRAITEMENTS DIFFÉRENTS POUR CHAQUE FORME DE ROSACÉE 
Le traitement de la rosacée permet de diminuer les symptômes, d’espacer les poussées et de mieux contrôler l’évolution de la maladie. Il ne permet pas une guérison définitive. Il s'agit donc d'un traitement continu dont l'arrêt expose au risque de rechute.  
Un diagnostic précoce permet d’adapter le plus tôt possible les soins prescrits, en fonction de chaque cas particulier.  

Dans tous les cas, le traitement repose aussi sur des mesures hygiéno-diététiques qui éliminent les facteurs déclenchants ou aggravants la rosacée.  
Le traitement de la rosacée vasculaire : rougeurs du visage et couperose 
Le laser pour atténuer la couperose 
La rosacée vasculaire peut être améliorée par le traitement au laser.  
Plusieurs types de laser permettent de soigner la couperose.  
Le laser permet d'atténuer les rougeurs et la couperose (télangiectasies ou dilatation visible et permanente de petits vaisseaux de la peau). Ces séances sont pratiquées sur une peau claire non bronzée, de préférence l'hiver. Elles ont une visée esthétique et ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie.  
Un gel cutané pour diminuer la rougeur  
La brimonidine est un traitement vaso-constricteur sous forme de gel cutané, appliqué une fois par jour sur la peau. Il permet une diminution de la rougeur sur une durée de 8 à 10 heures. Ce gel n'a pas d'efficacité sur la couperose. Il est délivré sur ordonnance mais n'est pas remboursé.  
Le traitement de la rosacée papulopustuleuse 
Un traitement local à appliquer sur la peau  
En cas de rosacée papulo-pustuleuse, le médecin prescrit le plus souvent un traitement local : le métronidazole (médicament à activité antibactérienne et antiparasitaire). Ce médicament se présente sous forme de gel, de crème ou de lotion. Il s’applique lors des poussées pendant quelques semaines, puis en traitement d’entretien pour éviter les rechutes. 
Ce traitement impose quelques précautions : le métronidazole ne doit pas être mis en contact avec les yeux et la zone traitée ne doit pas être exposée au soleil, ni aux rayonnements ultraviolets 
L'acide azélaïque en application locale peut également être utilisé pour son action anti-inflammatoire.  
L'ivermectine en crème, antiparasitaire est utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires. 
Ce traitement ne peut être prescrit que chez l'adulte et il n'est pas pris en charge par l'Assurance Maladie.  
D'autres traitements locaux utilisés dans l'acné peuvent être prescrits afin d'améliorer les lésions de rosacée.  
Un antibiotique de la famille des cyclines à prendre par la bouche  
Le médecin peut y ajouter, dans les formes plus importantes, un traitement oral par un antibiotique de la famille des cyclines (souvent la doxycycline). 
Employé pour ses propriétés anti-inflammatoires, cet antibiotique réduit papules et pustules, mais pas les rougeurs ni les télangiectasies. Il ne doit pas être utilisé chez les personnes allergiques aux cyclines et chez la femme enceinte. Dans ce cas, une autre classe d'antibiotiques est utilisée (le plus souvent les macrolides).  
C' est un traitement photosensibilisant, qui nécessite d'éviter l'exposition au soleil et de s’en protéger.  Par ailleurs, lorsque la prise des antibiotiques par voie orale se termine, l’application de la crème au métronidazole doit être poursuivie en entretien, pour éviter une rechute liée à l’arrêt. 
Le traitement de la rosacée hypertrophique
Pour les patients atteints de rosacée hypertrophique, un traitement chirurgical est proposé. 
Son but est de restaurer la forme normale du visage grâce à des techniques spéciales. 
UN TRAITEMENT PARTICULIER EN CAS D’ATTEINTE OCULAIRE DE LA ROSACÉE  
Pour soulager la rosacée oculaire, le médecin prescrit des antibiotiques (cyclines) par voie orale et éventuellement en collyre (tétracycline).  
Si vous présentez cette forme de rosacée, des soins d’hygiène spécifiques sont aussi à réaliser tous les soirs : 
• Imbibez d’eau tiède un coton à démaquiller et appliquez-le sur vos paupières pendant dix minutes  
• Massez-vous de bas en haut sur les paupières supérieures et de haut en bas sur les paupières inférieures  
• rincez vos yeux au sérum physiologique en unidoses (qui permettent d’utiliser un produit toujours stérile et ne contiennent pas de conservateur) 
• utilisez des larmes artificielles sans conservateur si vous souffrez de sécheresse oculaire. 

Exemple de formule: 
• HE Ciste ladanifère de Corse, Cistus ladaniferus 1 ml 
• HE Immortelle, Helichrysum italicum 1 ml 
• HV Bourrache, Borago officinalis 30 ml 

2 applications par jour en massant doucement. Commentaire au niveau du choix des H.E. :  
• L’HE de Ciste est hémostatique et astringente. 
• L’HE d'Immortelle est anti-inflammatoire et astringente 
• L'HV de Bourrache possède une action hydratante, apaisante et anti-inflammatoire. 

Exemple de formule :  
• HE Lavande vraie, Lavandula officinalis 1 ml 
• HE Ciste ladanifère, Cistus ladaniferus 1 ml 
• HV de Jojoba, Simmondsia sinensis 125 ml. 

Utiliser en applications locales, une à deux fois par jour en fonction de l'efficacité. 
Commentaire sur le choix des composants :  
• L’HE de Ciste est la plus astringente des HE 
• L’HE de Lavande est anti-inflammatoire. 
• L'HV de Jojoba pénètre facilement la peau sans laisser de sensation de gras et améliore la composition du sébum. 
Elle a des vertus apaisantes et hydratantes. 

Autre exemple de formule intéressante 
Une application locale le matin 5 jours / 7 avec quelques gouttes de : 
• HE Bois de rose, Aniba rosaeodora 1 ml 
• HE Palmarosa, Cymbopogon martinii 1 ml 
• HV Argan, Argania spinosa 60 ml 

une application locale le soir 5 jours / 7 avec quelques gouttes de:  
• HE Palmarosa, Cymbopogon martinii 1 ml 
• HE Bois de rose, Aniba rosaeodora 1 ml 
• HV Jojoba, Simmondsia sinensis 15 ml 
• HV Rose musquée, Rosa rubiginosa 15 ml 

L'association avec la phytothérapie et la gemmothérapie donne souvent de très bons résultats. Mais il s'agit de préparations à réaliser en officine.  
Voici un exemple :  
• deux gélules à prendre le matin : 
Matricaria chamomilla 200 mg, Humulus lupulus 150 mg, Valeriana off qsp 450 mg 

 • 50 gouttes à prendre le soir : 
Berberis, Solidago, Fraxinus excelsior, Betula verrucosa D1 MG ââ 

Geste d’urgence : 
Plus efficace que l’application locale d’Arnica. Déposer une à quelques gouttes d’H.E. pure d’Hélichryse italienne, surtout le chémotype Corse Helichrysum italicum ssp serotinum. 
Commentaire : 
L'HE d’Hélichryse possède une activité fluidifiante sanguine et anti-ecchymotique qui la font figurer dans toutes les trousses aromatiques d’urgence. 

Peau sèche 
La peau sèche peut être constitutionnelle, chez une personne ayant un terrain allergique ou eczémateux par exemple. Elle peut aussi être liée à l'eau qu'on utilise pour la douche ou la boisson (trop calcaire). Elle est parfois due à un dérèglement microbiotique. 
On ne saisit souvent pas la cause de la peau sèche, mais on peut l'adoucir avec un mélange d’HE et d’huiles végétales. 
Une application par jour, au sortir de la douche.  Exemple de formule: 
• HE Lavande vraie, Lavandula officinalis 1 ml 
• HV de Bourrache, Borago officinalis 30 ml 
• HV de Germes de Blé, Triticum sativum 30 ml 
• HV d’Amandes douces, Prunus amygdalus 60 ml 
• HV de Macadamia, Macadamia integrifolia 125 ml 

Remède anti-coup de soleil :  
Dans une cuil à soupe ajouter une cuil à café d’huile de germe de blé + une cuil à café d’huile de rose musquée du Chili.  
Ajouter 10 gouttes d’huiles essentielles de Lavande aspic et appliquer une bonne noisette de ce mélange toutes les 30 minutes sur les coups de soleil.
+ toutes les quart d’heure badigeonner vous de gel Aloe Vera à 100% si possible sur les coups de soleil une bonne dizaine de fois.  
Remède anti-mycoses des ongles
Une à deux gouttes d’huiles essentielles d’Arbre à thé à appliquer pur matin t soir jusqu’à disparition des symptômes.  
Remède anti-brulures :  
Appliquer deux à trois gouttes d’huiles essentielles de lavande Aspic 5 à 6 fois par jour jusqu’à disparition des symptômes.  
Remède anti-coupure, anti-plaie saignante, les escarres et les gerçures.  
Appliquer une à deux gouttes d’huiles essentielle de ciste Ladanifère pur sur les plaies, etc.. Trois à quatre fois par jour jusqu’à disparition des symptômes.  
Remède préventif anti-piqures de moustiques :  
Appliquer dix gouttes environ d’huiles essentielles d’Eucalyptus citronnée dilué dans dix gouttes d’huiles végétales et appliquer sur le corps maximum trois fois par jour.  
Remède anti-piqures d’insectes :  
Appliquer une à deux gouttes d’huiles essentielles de lavande aspic pur que les piqures cinq à six fois par jours jusqu’à disparition des symptômes.  
Remède anti-herpès :  
Appliquer une à deux gouttes d’huiles essentielles de Niaouli pur sur le bouton d’herpes cinq à six fois par jours jusqu’à disparition des symptômes. 

Les huiles essentielles : 
Huile essentielle d'arbre à thé
Nom latin : Melaleuca alternifolia  
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille, rameau  
Origine : Australie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (35 à 50 %), monoterpénols (30 à 50 %), sesquiterpènes (5 à 8 %), oxydes (cinéol, 3 à 15 %).  
Propriétés : antibactérien, parasiticide, fongicide, antiviral et stimulant immunitaire.
Indications : grippe, toux, rhino-pharyngite, herpès labial, infection intestinale et cutanée, aphte, déprime légère.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas de toux, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé dans une cuillère à café de miel liquide ou sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum 

H uile essentielle de bois de rose

Nom latin : Aniba rosaeodora var. amazonica  
Nom commun : bois de rose du Brésil  
Famille botanique : Lauracées  Partie distillée : feuille  
Origine : Amazonie, Guyane, Brésil  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) :
monoterpénol (80 à 95 % ; linalol, alpha et gamma‑terpinéol, citronellol, géraniol), monoterpènes, sesquiterpènes, esters, oxydes.  
Propriétés : antibactérien, antiviral, antifongique, antiseptique, antidéprime léger, raffermissant des tissus. 
Indications : surmenage, infection et encombrement ORL, infection broncho‑pulmonaire, angoisse, peau fatiguée.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de bois de rose + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de bois de rose diluées dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle de carotte cultivée   

Nom latin :  Daucus carota var. sativa  
Famille botanique : Apiacées  
Partie distillée : semence ou plante grainée  
Origine : Europe  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools sesquiterpéniques (carotol, 30 à 70 %), sesquiterpènes, monoterpènes, esters, cinéol  Propriétés : dépuratif hépato‑rénal.  
Indications : trouble du transit, peau terne, fatiguée, mature, rides.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de carotte cultivée + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de carotte cultivée sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.

Huile essentielle de Ciste  ladanifère 

Nom latin : Cistus ladaniferus  
Famille botanique : Cistacées  
Partie distillée : feuille, fleur, tige et résine  
Origine : Maroc, Espagne, Portugal  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 à 60 %), pinènes (35 à 55 %), cétones (2 à 10 %), camphène, monoterpénols (2 à 5 %, bornéol), sesquiterpènes (2 à 3 %, composé), sesquiterpénols (2 à 5 %, composé), esters (acétate de bornyle et de linalyle).  
Propriétés : astringent et hémostatique, cicatrisant, antiviral, immunomodulant, neurotonique et régulateur du système nerveux parasympathique.
Indications : coupure, acné, plaie infectée, vieillissement cutané, rides, amnésie, dystonie neurovégétative, hémorragie. 
Mode d’utilisation  
En application locale : appliquer directement 1 ou 2 gouttes 3 à 4 fois par jour sur une coupure. Appliquer pure sur une petite plaie (1 goutte sur une plaie ouverte au maximum 4 fois par jour), sinon préalablement diluée dans une huile végétale pour les enfants à partir de 7 ans.

Huile essentielle de Citron jaune

Nom latin : Citrus limonum  
Famille botanique : Rutacées  
Partie distillée : zeste  
Origine : Inde, Italie, Espagne  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (54 à 72 % et jusqu’à 80 %, limonène, pinène, terpinène), coumarines et furocoumarines (1 à 2 %), aldéhydes (2 à 3 %), sesquiterpènes (2 à 5 %).  
Propriétés : antiseptique et tonifiant aérien, antibactérien, antiviral, dépuratif, carminatif, tonifiant.
Indications : indigestion, haleine fétide, infection intestinale, fatigue cérébrale.  
Mode d’utilisation   
Voie orale : pour faciliter la digestion, 2 gouttes d’huile essentielle de citron jaune sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour. En diffusion atmosphérique.

Huile essentielle de Citronnelle de java 

Nom latin : Cymbopogon winterianus
Famille botanique : Poacées  
Partie distillée : partie aérienne  Origine : Indonésie
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques ou monoterpénols (30 à 40 % ; géraniol, 15 à 24 % ; citronellol, 12 à 15 %), esters terpéniques (acétate de géranyle, 3 à 8 % ; et de citronellyle, 2 à 4 %), aldéhydes monoterpéniques (35 à 45 % ; citronellal, 33 à 45 %). Les aldéhydes monoterpéniques l’emportent d’un cheveu sur les monoterpénols (ou alcools monoterpéniques). 
Propriétés : anti‑inflammatoire, antibactérien, fongicide, répulsif pour les moustiques, déodorant et antiseptique atmosphérique.
Mode d’utilisation 
arthrite, tendinite, conseillée en application locale sur les parties douloureuses du corps, à raison de 10 gouttes d’huile essentielle de citronnelle de Java diluées dans une cuillère à café d’huile végétale.
en cas d’infection cutanée (démangeaison, piqûre d’insecte) : 5 gouttes d’huile essentielle de citronnelle de Java diluées dans 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer 3 fois par jour.  
En diffusion atmosphérique 

Huile essentielle d'Eucalyptus citronnée    

Nom latin : Corymbe citriodora depuis 1995 ; auparavant : Eucalyptus citriodora, citronellalifera   
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille  Origine : Australie, Chine, Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes (citronellal, 40 à 80 %), monoterpénols (citronellol, 15 à 25 %), monoterpènes (6 à 10 %), esters (1 à 5 %)  
Propriétés : antispasmodique, anti‑inflammatoire, antalgique, apaisant cutané, fongicide, répulsif pour les moustiques.
Indications : arthrite, entorse, tendinite, sciatique, démangeaisons, prurit, douleurs articulaires et musculaires, lumbago, insomnie.
Mode d’utilisation  
Voie orale : 
2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. Meilleure efficacité et plus rapide en application locale, 15 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur le corps ou les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 1 mois maximum.  
En diffusion atmosphérique.

Huile essentielle de Géranium (bourbon, d'egypte)  

Nom latin : Pelargonium graveolens ( autres noms : Pelargonium roseum, Pelargonium odorantissimum, Pelargonium asperum, Pelargonium capitatum )  
Famille botanique : Géraniacées  
Partie distillée : plante fleurie  
Origine : Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques (60 à 68 %, citronellol, géraniol, linalol), esters terpéniques (25 %, formiate de citronellyle et de géranyle), oxydes (1,7 %, 1,8‑cinéol), aldéhydes, sesquiterpènes, cétones (5 à 10 %, isomenthone et menthone).  
Propriétés : antalgique, anti‑inflammatoire, antibactérien, puissant fongicide, hémostatique.
Indications : rhumatismes, mycose cutanée, eczéma, couperose, anxiété, tendinite, acné, stress, coupure sanguinolente, spasmes digestifs.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de géranium + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas d’angoisse, matin et soir pendant 10 jours maximum. 2 gouttes d’huile essentielle de géranium dans une cuillère à café de miel liquide ou sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle d'Helichryse italienne (immortelle)

Nom latin :  Helichrysum italicum  
Famille botanique : Astéracées  
Partie distillée : plante fleurie  
Origine : pourtour méditerranéen  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters (45 à 74 %, acétate de néryle), cétones (5 à 10 %, italidione), monoterpènes (10 à 15 %, limonène), sesquiterpènes (10 à 15 %), monoterpénols (5 à 10 %).  
Propriétés : antiphlébitique, antispasmodique, antihématome, mucolytique, astringent, cicatrisant, anticoagulant.
Indications : hématome, couperose, bronchite, rhumatismes, polyarthrite, arthrite, phlébite, rhinopharyngite, entorse, tendinite, ecchymose.. 
Mode d’utilisation  
En application locale : 2 gouttes d’huile essentielle d’immortelle pure + 2 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur un hématome 4 fois par jour jusqu’à disparition des symptômes. Entorse, tendinite, déchirure musculaire : 
20 gouttes d’huile essentielle d’immortelle ; appliquer 3 fois par jour pendant 1 mois maximum. 

Huile essentielle de lavande aspic

Nom latin : Lavandula latifolia cineolifera, Lavandula spica
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  Origine : région méditerranéenne  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes (dont cinéol : 25 à 30 %), monoterpénols (dont linalol : 20 à 30 %), cétones (6 à 16 %, camphre), monoterpènes, sesquiterpènes, esters.  
Propriétés : antiviral et stimulant immunitaire, antibactérien, antalgique, expectorant, analgésique, fongicide.
Indications : psoriasis, escarre, brûlure, piqûre de guêpe, méduse, scorpion, mycose cutanée, rhinite, sinusite, crampes, rhumatismes. articulaires, toux quinteuse, spasmes abdominaux, spasmes nerveux.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de lavande aspic + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lavande aspic sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale ou sur une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Attention : l’huile essentielle de lavande aspic contient couramment 5 à 15 % de camphre, mais parfois 50 %. Or, présent en forte quantité, le camphre peut être toxique pour le système nerveux. 
Cette huile essentielle provoque aussi, dans de rares cas, des réactions cutanées.    

HUILE ESSENTIELLE DE LAVANDE OFFICINALE

Nom latin : Lavandula angustifolia, Lavandula vera (sauvage), Lavandula officinalis (cultivée) 
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : Provence, Espagne, Bulgarie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters terpéniques (50 %), acétate de linalyle (42 à 52 %), monoterpénols (32 à 42 %, linalol), monoterpènes (5 à 12 %, terpinène)  
Propriétés : relaxant, cicatrisant, régénérateur cutané, antispasmodique, anti‑infectieux, antimicrobien et antiseptique, décontractant musculaire.
Indications : crampes, toux, contractures et spasmes musculaires, stress, rhumatismes, spasmes digestifs, psoriasis, eczéma, couperose, brûlure, plaie. 
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 à 10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale + 5 à 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas d’angoisse, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale dans une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.
– En diffusion atmosphérique  

Huile essentielle de lemongrass

Nom latin :  Cymbopogon flexuosus  
Famille botanique : Poacées  
Partie distillée : feuille  Origine : Inde, Italie, Espagne  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (60 à 75 %, géranial, néral), alcools monoterpéniques (0,5 à 6 %, acétate de géranyle), monoterpénols (8 à 10 %, géraniol).  
Propriétés : anti‑inflammatoire, stimulant digestif, vasodilatateur  u Indications : transpiration excessive, troubles digestifs (colites, dyspepsie), dystonie neurovégétative, contractures musculaires.  
Mode d’utilisation 
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lemongrass sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale : irritante, conseillé : 20 gouttes d’huile essentielle de lemongrass diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer 2 fois par jour pendant 15 jours maximum.  
En diffusion atmosphérique. 

Huile essentielle de Niaouli   

Nom latin : Melaleuca quinquenervia viridiflora  
Famille botanique : Myrtacées  Partie distillée : feuille  
Origine : Madagascar, Australie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes (38 à 48 %, cinéol), monoterpènes (15 à 20 %), sesquiterpénols (5 à 20 %, dont viridiflorol : 2 à 10 %), monoterpénols (7 à 15 %), sesquiterpènes (2 à 5 %).  
Propriétés : antibactérien, fongicide, expectorant, antiviral, décongestionnant veineux, tonique cutané et topique.
Indications : infection respiratoire catarrhale, bactérienne ou virale (bronchite, sinusite, pharyngite), herpès buccal, toux grasse, otite.  
Mode d’utilisation   
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de niaouli diluées avec 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de niaouli diluées dans une cuillère à café d’huile végétale ou dans un sirop, 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.    

Huile essentielle de Palmarosa

Nom latin : Cymbopogon martinii var. motia
Famille botanique : Poacées  
Partie distillée : plantes fleurie et partie aérienne  
Origine : Guatemala, Inde, Vietnam, Afrique du Nord, Madagascar 
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (80 à 95 %, dont géraniol 70 à 80 %, linalol 2 à 4 %), esters (5 à 35 %, acétate de géranyle), monoterpènes, sesquiterpènes, aldéhydes terpéniques  Propriétés : antibactérien très puissant, anti‑infectieux, antiviral, cicatrisant, fongicide, antimicrobien.
Indications : rhinopharyngite, otite, plaie, acné, escarre, stress, irritabilité, eczéma, sinusite . 
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de palmarosa + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum ou sur la poitrine, 10 gouttes d’huile essentielle + 10 gouttes d’huile végétale à appliquer sur la poitrine 3 fois par jour, maximum 7 jours.  
En diffusion atmosphérique : cette huile essentielle a un parfum fleuri.  

Huile essentielle de ​ Rose de damas 

Nom latin : Rosa damascena
Famille botanique : Rosacées  
Partie distillée : fleur  
Origine : Asie centrale, Chine, Bulgarie, Turquie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (50 à 60 %, citronellol, géraniol, nérol), esters (3 à 5 %, acétate de géranyle), phénols, éthers, oxydes.  
Propriétés : calmant, antiâge, revitalisant, régénérateur cutané et cicatrisant, antidéprime.
Indications : déprime, anxiété, rides, couperose.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 50 gouttes d’huile essentielle de rose de Damas diluées dans 50 ml d’huile végétale de rose musquée du Chili, à appliquer en cas de peau fatiguée, mature et de rides, à raison d’une bonne noisette de ce mélange, matin et soir sur le visage pendant plusieurs mois.

RSS
Follow by Email