Les Troubles Respiratoires 

Avant de commencer ce chapitre, je voudrais vous préciser que les huiles essentielles sont les meilleurs remèdes pour soigner très rapidement les troubles respiratoires J’en ai fait l’expérience depuis vingt ans et dès le lendemain mon mal de gorge a presque disparu. 
Si vous savez bien les utilisez, vous serez impressionné des résultats spectaculaires que l’on obtient grâce aux huiles essentielles.
Pendant les mois d’hiver, les trois quarts de la population souffrent de cette affection respiratoire bénigne due à un virus. Sauf en cas de surinfection, elle guérit spontanément en une semaine. Le rhume d’origine virale ne doit pas être confondu avec le rhume des foins ou rhinite allergique.

LES SYMPTÔMES DU RHUME 

 ​Le nez qui coule et qui se bouche, ainsi que les éternuements, constituent les symptômes les plus désagréables et les plus fréquents d’un rhume d’origine virale (communément appelé rhume de cerveau). Le liquide qui s’écoule est d’abord limpide ; il devient souvent plus épais et purulent au bout de quelques jours. A ce moment-là, le nez se bouche facilement. D’autres symptômes se manifestent fréquemment, un chatouillement ou même une sensation de brûlure dans le nez, une perte de l’odorat et du goût plus ou moins prononcée, voire de la fièvre. Chez les enfants, le rhume est le plus souvent une rhinopharyngite.

LA RHINITE VASOMOTRICE ?
Certaines personnes présentent des problèmes de rhinite chronique (rhume à répétition ou rhinite persistante). Dans la plupart des cas, cette rhinite chronique est une rhinite allergique perannuelle. Néanmoins, il arrive que cette forme de rhinite ait une cause différente. On parle alors de rhinite vasomotrice non allergique, ou rhinite chronique inflammatoire. Dans ce cas, il s’agit souvent d’un déséquilibre du système nerveux qui contrôle la muqueuse nasale. Celui-ci devient hypersensible et réagit à de nombreux facteurs (stress, conditions climatiques, atmosphères polluées ou enfumées, etc.) en déclenchant une sécrétion de liquide et des éternuements. L’usage abusif de médicaments vasoconstricteurs locaux (pulvérisations pour déboucher le nez) expose à ce type de rhinite. La rhinite chronique apparaît parfois pendant la grossesse, probablement en lien avec les changements hormonaux qui se produisent chez la femme enceinte

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DU RHUME ? 

Le simple rhume évolue en général vers la guérison sans complication. Lorsque la muqueuse est fortement enflammée ou les défenses naturelles amoindries, d’autres maladies respiratoires peuvent se produire dans les voies supérieures (trachéite, bronchite), les sinus ou l’oreille moyenne. Des infections peuvent alors s’installer et provoquer diverses maladies, comme une sinusite ou une otite.

LA SINUSITE

La sinusite est une inflammation des sinus, les cavités osseuses du visage et du crâne. Les sinusites peuvent être aiguës, récidivantes ou chroniques. Le plus souvent, la sinusite est une complication aigüe des rhinopharyngites ou des rhinites allergiques, parfois des abcès dentaires. 

LES SINUS ?
L​es sinus sont des cavités présentes dans les os du visage et du crâne. Tapissées d’une muqueuse, comme les fosses nasales, ces cavités sont au nombre de quatre paires situées symétriquement de part et d’autre du visage. On distingue les sinus frontaux (sous le front), maxillaires (sous les pommettes), sphénoïdaux (en arrière des yeux) ou ethmoïdaux (entre les yeux). Tous les sinus communiquent avec les fosses nasales. Les sinus se développement progressivement au cours de l’enfance. Seuls les sinus ethmoïdaux sont présents dès la naissance, les sinus maxillaires apparaissent après l’âge de trois à quatre ans, les frontaux entre cinq et dix ans et les sphénoïdaux au cours de la puberté.

QU’EST-CE QUE LA SINUSITE ?   
La sinusite est une inflammation des sinus, les cavités osseuses du visage et du crâne. Le plus souvent, la sinusite est une complication aigüe des rhinopharyngites, ou des rhinites allergiques, parfois des abcès dentaires. Chez les personnes qui fréquentent assidûment les piscines, l’irritation liée aux produits chlorés de désinfection de l’eau peut favoriser l’apparition d’une sinusite. Le tabagisme, la pollution, l’exposition à des vapeurs irritantes peuvent également contribuer à l’apparition d’une sinusite.

L ES DIFFÉRENTES FORMES DE SINUSITE   
Lorsque les orifices de communication vers les fosses nasales se bouchent, le mucus s’accumule dans les sinus. Cette accumulation provoque une sensation de pression douloureuse caractéristique des sinusites. Certaines bactéries naturellement présentes dans les sinus se multiplient alors dans le mucus accumulé et provoquent fièvre et formation de pus. C’est la sinusite aiguë (également appelée rhinosinusite). Elle touche le plus souvent les sinus maxillaires. Lorsqu'elle touche les autres types de sinus, son risque de complication est plus élevé. Lorsqu’une personne souffre de sinusite aiguë plus de trois fois par an, on parle de sinusite récidivante. Ce type de sinusite peut être lié, par exemple, à une déformation de la cloison nasale qui prédispose à une obstruction des orifices d’élimination du mucus. Si la sinusite dure plus de trois mois sans amélioration, on parle de sinusite chronique. Les sinusites chroniques sont le plus souvent des sinusites aigües mal soignées ou des sinusites d'origine allergique. Leurs symptômes sont similaires à ceux des sinusites aigües, sans fièvre.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE LA SINUSITE ?   
Les symptômes des sinusites sont des douleurs au niveau des pommettes, avec une congestion du nez et des écoulements clairs des deux narines, parfois des maux de tête et, éventuellement, de la fièvre. Lors de surinfection, on observe de plus une sensation caractéristique de pression, ou de battements dans les sinus, en particulier lorsque la personne se penche en avant, la tête en bas. La douleur est aggravée par la toux, les mouvements ou l’effort, et tend à être plus intense en fin d’après-midi et la nuit. Elle peut également s'accompagner d’une perte d’odorat, d’un écoulement de pus par le nez (souvent, une narine est plus touchée que l’autre), et d’éternuements. De plus, il arrive que la personne qui souffre de sinusite aigüe ait une toux grasse, une mauvaise haleine, des difficultés à avaler et du mal à supporter la lumière vive (photophobie).

LES SYMPTÔMES DES SINUSITES CHEZ LES ENFANTS   
Les enfants souffrent également de sinusites, mais les symptômes peuvent être différents de ceux observés chez l’adulte. 
Avant l'âge de trois ans, ils peuvent développer une infection aiguë des sinus ethmoïdaux qui se traduit par une fièvre élevée (plus de 39°C), une fatigue intense et le gonflement d'un seul œil. Ces signes justifient une consultation en urgence et une hospitalisation de l'enfant. 
Après l’âge de trois ans, les sinus maxillaires se développent et les enfants peuvent souffrir de sinusite maxillaire, la plus fréquente chez les enfants. Ses symptômes sont une toux grasse, le nez bouché, des maux de tête et des douleurs du visage, des sécrétions nasales purulentes et, parfois, un gonflement autour des deux yeux. 
Après l’âge de dix ans, les enfants peuvent également souffrir d’une sinusite frontale dont les symptômes sont similaires à ceux présents chez les adultes, avec une douleur au dessus d'un œil, de la fièvre assez élevée et un écoulement nasal par une seule narine.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DE LA SINUSITE ?

Lorsqu’elle n’est pas soignée et qu’elle ne guérit pas spontanément, la sinusite peut devenir chronique. L’inflammation persiste et les symptômes ne disparaissent pas. Dans les cas graves, en général pour les sinusites frontales, sphénoïdes ou ethmoïdes, l’infection des sinus peut s’étendre aux os qui contiennent les sinus, aux yeux, aux méninges (les enveloppes du cerveau), voire au cerveau lui-même ou à l’ensemble du corps (septicémie).

LA GRIPPE

Il convient de distinguer un « refroidissement » banal provoquant éventuellement un « état grippal » de la vraie grippe, nettement plus agressive et plus grave. Il n’existe pas de traitement pour se débarrasser des virus responsables de la grippe, mais la vaccination, recommandée chez les sujets âgés et fragiles, permet de limiter le risque de développer des formes sévères de cette infection.

QU’EST-CE QUE LA GRIPPE SAISONNIÈRE ?

La grippe saisonnière est une infection virale qui touche entre 2 à 7 millions de Français chaque hiver. 30 à 50 % des cas concernent des enfants de moins de 15 ans qui jouent un rôle important dans la propagation du virus. Les personnes âgées plus de 65 ans représentent 5 à 10 % des cas, mais c’est la population la plus touchée par les complications graves. 
La grippe doit être différenciée du syndrome grippal. Dans le premier cas, la maladie « cloue au lit » rapidement avec une forte fièvre et une fatigue intense. Dans le deuxième cas, les symptômes sont moins intenses et permettent le plus souvent de continuer ses activités. Les syndromes grippaux sont dus à divers virus.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES  DE LA GRIPPE SAISONNIÈRE
Les symptômes de la grippe sont un sentiment de malaise, de la fatigue, et des frissons. Puis apparaissent une toux, des courbatures très marquées, et des maux de tête. Ces symptômes s’accompagnent de fièvre, d’une grande fatigue, et nécessitent de garder le lit quelques jours. Assez fréquemment, la personne grippée se sent mieux après 3 ou 4 jours, mais cette accalmie dure au mieux 24 heures et les symptômes reprennent pendant quelques jours. C’est ce qu’on appelle le « V grippal ». La grippe guérit dans la plupart des cas sans complication en l’espace de 8 à 10 jours. La fatigue et le mauvais état général peuvent parfois favoriser une surinfection bactérienne, une sinusite ou une pneumonie.
Comment différencier la grippe et la Covid-19 ?
La grippe et la Covid-19 sont deux infections respiratoires virales. Certains symptômes sont similaires. Néanmoins, des symptômes, comme la perte du goût et de l'odorat, sont plus caractéristiques de la Covid-19. 

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DE LA GRIPPE ?
Une grippe sévère peut représenter une maladie très sérieuse, notamment chez les enfants de moins de 1 an, les personnes âgées, les personnes obèses, les personnes atteintes de maladies chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, hépatiques, métaboliques (comme le diabète) ou chez celles dont les défenses immunitaires sont affaiblies. La grippe est à l’origine de 2000 à 7000 décès par an. 

En cas de grippe chez la femme enceinte, le virus peut passer la barrière placentaire. Il expose à un risque d’avortement, de prématurité ou même de malformations du fœtus lorsque la grippe survient au cours du premier trimestre de la grossesse. 

Les bronchites sont des inflammations des bronches et des bronchioles, les canaux qui acheminent l'air aux poumons. Elles peuvent être dues à des germes ou à des agents irritants comme la fumée du tabac ou la pollution. La bronchite aiguë s’avère généralement bénigne et ne provoque qu’une toux, parfois gênante. Des mesures simples et des médicaments permettent d’en atténuer les symptômes. 

Personnellement, je considère que si un patient m’annonce qu’il a une bronchite, c’est qu’il souffre actuellement d’une situation affective assez éprouvante. Dans la médecine chinoise, il est dit que les poumons sont représentés par la joie et la tristesse. Lorsque qu’un patient souffre d’une inflammation des bronches cela pourrait signifier qu’il subit une épreuve qui le « gonfle ». A vous de voir mais toujours la période n’est jamais propice quand un patient me signale qu’il a une bronchite.  .

LA BRONCHITE AIGUË ? 

Affection classique de l’hiver, la bronchite aiguë s’avère généralement bénigne et ne provoque qu’une toux, parfois gênante. Elle doit toutefois être surveillée et traitée, notamment chez les personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques. La bronchite aiguë est généralement causée par des virus attaquant de préférence les voies respiratoires. La muqueuse irritée devient alors plus vulnérable et d’autres germes tels que des bactéries peuvent s’installer, provoquant une surinfection. La bronchite aiguë peut évoluer vers la pneumonie. La bronchite touche les grosses bronches. Chez les enfants de moins de deux ans, l’inflammation touche les bronches les plus petites (les bronchioles). Cette maladie respiratoire due à un virus est appelée bronchiolite . Même si elle reste souvent bénigne, cette inflammation nécessite un traitement particulier.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE LA BRONCHITE AIGUË ?
LLa bronchite aiguë commence souvent avec une petite toux  sèche. Ensuite apparaissent des glaires, d’abord limpides ou blanchâtres. En cas de surinfection bactérienne, les sécrétions deviennent jaunâtres et purulentes. Une bronchite aiguë s’accompagne souvent de fièvremaux de tête, courbatures, rhume, sinusite et maux de gorge. Elle peut aussi être associée à une trachéite, une inflammation infectieuse de la muqueuse qui tapisse la trachée. La bronchite aiguë disparaît normalement en quelques jours.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DE LA BRONCHITE AIGUË ?   
La bronchite aiguë peut parfois être à l’origine d’une toux résiduelle persistante. Elle peut aussi évoluer vers la pneumonie (une infection respiratoire, non plus des bronches seules, mais du tissu pulmonaire), surtout chez les personnes âgées ou chez celles dont le système de défense immunitaire est affaibli. Si la toux est accompagnée d’une forte fièvre durant plus de 48 heures, on peut suspecter une pneumonie.   

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE LA BRONCHITE AIGUË ?

La bronchite aiguë commence souvent avec une petite toux  sèche. Ensuite apparaissent des glaires, d’abord limpides ou blanchâtres. En cas de surinfection bactérienne, les sécrétions deviennent jaunâtres et purulentes. Une bronchite aiguë s’accompagne souvent de fièvremaux de tête, courbatures, rhume, sinusite et maux de gorge. Elle peut aussi être associée à une trachéite, une inflammation infectieuse de la muqueuse qui tapisse la trachée. La bronchite aiguë disparaît normalement en quelques jours.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DE LA BRONCHITE AIGUË ?

Les rhumatismes sont en fait un groupe de maladies très diverses, qui touchent les articulations et causent des douleurs, un gonflement articulaire.
Dans le langage populaire, le terme « rhumatisme » désigne surtout les douleurs articulaires caractéristiques des personnes âgées, qui touchent les genoux, les mains, les hanches... Il s'agit en fait d'arthrose, une dégénérescence des cartilages liés à l'âge.
Dans le langage médical, le terme rhumatisme désigne surtout les rhumatismes inflammatoires, ou arthrites. Ils sont liés à une inflammation, qui peut avoir différentes causes, et peuvent aussi toucher les personnes jeunes.

QUELLES SONT LES CAUSES DE LA BRONCHITE AIGUË ?
Les bronches forment un système tubulaire ramifié conduisant l’air inspiré vers les alvéoles pulmonaires. La muqueuse bronchique humidifie l’air inspiré et sécrète un liquide visqueux (mucus) retenant les particules étrangères. Lorsque la muqueuse est irritée par des fumées, des gaz corrosifs ou des agents infectieux, une inflammation survient. Les sécrétions augmentent et encombrent les bronches, ce qui provoque la toux, nécessaire à l’évacuation de ces sécrétions. 

La bronchite aiguë est à distinguer de la bronchite chronique. La bronchite aiguë est plus fréquente en hiver. Elle est généralement causée par des virus attaquant de préférence les voies respiratoires. La muqueuse irritée devient alors plus vulnérable et d’autres germes tels que des bactéries peuvent s’installer, provoquant une surinfection. 

La bronchite chronique se manifeste plusieurs mois par an par une toux grasse tenace et des poussées de surinfection. Elle affecte notamment les fumeurs (toux du fumeur).

Une rhino-pharyngite?

La rhino-pharyngite (ou naso-pharyngite)couramment appelée rhume, est une maladie bénigne, plus fréquente chez l'enfant, mais pouvant atteindre l'adulte. Elle correspond à l'inflammation des muqueuses du pharynx supérieur ou rhino-pharynx. Cette zone s'étend du palais aux fosses nasales. La rhino-pharyngite touche ainsi le nez et la gorge.
La rhino-pharyngite est essentiellement virale. Sans être graves, ses symptômes sont gênants, fatigants et inconfortables. Il s’agit d’écoulements nasaux abondants ou au contraire de sensation de nez bouché, d’éternuements fréquents, de toux sèche, d’adénopathies au niveau du cou (gonflement des ganglions) et de fatigue. Des mesures de prévention doivent être respectées pour éviter tout risque de contamination. 
La rhino-pharyngite peut se répéter plusieurs fois dans l’année et dans un tel cas, il est nécessaire de rechercher des allergies sous-jacentes, aux acariens, pollens ou poils d’animaux, entre autres.

Rhino-pharyngite : chiffres des épidémies
Les rhino-pharyngite sont extrêmement fréquentes chez les enfants ayant entre six mois et quatre ans. À elles seules, ces inflammations des voies aériennes supérieures représentent près de 20 % des motifs de consultation, devant les angines qui en représentent 10%. Une rhino-pharyngite est une pathologie essentiellement virale. 
Plus de 200 virus différents sont susceptibles d’entraîner un rhume (les rhinovirus en sont responsables dans plus de deux tiers des cas). On la distingue habituellement des rhinites claires et autres pathologies d’origine allergique, qui ne sont pas virales. Chez l’adulte, on peut facilement observer 4 à 5 épisodes annuels. Au-delà, on parle de rhino-pharyngite chronique.

Les symptômes de la rhino-pharyngite (rhume)
Pendant la période d’incubation, les premiers symptômes de la rhino-pharyngite apparaissent, à savoir : 
> une fatigue inhabituelle et inexpliquée se manifeste 
> la fièvre apparaît, dépassant rarement la température de 38,5 degrés Ensuite, les principaux symptômes sont représentés par : 
> un écoulement nasal, d’abord clair puis plus épais (jaunâtre à verdâtre), 
> une obstruction nasale (nez bouché) pouvant être accompagnée d’une dyspnée (difficulté à respirer) 
> un mal de gorge peu intense 
> une toux plutôt sèche 
> des éternuements 
> une inflammation de la gorge 
> une douleur au niveau de l’oreille (otalgie) 
> un larmoiement 
> des courbatures 
> des maux de tête et/ou de ventre 
> une perte d’appétit Dans certains cas, des vomissements et/ou une diarrhée peuvent être observés, mais ces signes digestifs restent rares. 
> Les causes de la rhino-pharyngite : virale ou bactérienne La rhino-pharyngite ou rhume est une infection virale 
> Une grande majorité des rhino-pharyngites est d'origine virale, ce qui explique son évolution classique par épidémies hivernales

En effet, la rhino-pharyngite virale est causée par un virus pathogène appartenant à la grande famille des coronavirus. Mais il existe 200 virus différents capables de provoquer un rhume : rhinovirus, virus respiratoire syncitial ou VRS, virus influenzæ et para-influenzæ, adénovirus, entérovirus, myxovirus, etc. On n'en compte pas moins de 200. La récidive fréquente des rhino-pharyngites est liée au fait que l’immunité engendrée par la maladie est provisoire et de courte durée.

Rhino-pharyngite : une surinfection bactérienne  
La rhino-pharyngite peut être parfois suivie d’une surinfection bactérienne. Certaines bactéries de type streptocoque bêta-hémolytique du groupe A peuvent entraîner une rhino-pharyngite chez l'adule et le jeune enfant. Cette forme de rhino-pharyngite est plus difficile à combattre. 
A noter : certaines infections rhinopharyngées sont induites par des allergies aux acariens ou à d’autres agents allergènes. On compte aussi de nombreux cas de rhinites allergiques

Facteurs de risque de la rhino-pharyngite (rhume) 
Certains facteurs peuvent favoriser l’apparition fréquente de rhino-pharyngites (ou rhumes) comme : 
> la présence d’un terrain allergique, souvent familial 
> le tabagisme qui altère la muqueuse respiratoire 
> le reflux gastro-oesophagien, en raison de l’irritation chronique de la paroi pharyngée, qui la fragilise 
> une carence en fer, fréquente chez le jeune enfant pouvant être responsable d'une anémie 
> la pollution 
> une atmosphère humide ou au contraire sèche

D’autre part, la vie en collectivité favorise les épidémies, notamment hivernales. La rhino-pharyngite se complique rarement. Chez certains sujets, qui peuvent être fragilisés de façon passagère ou non, une surinfection bactérienne peut survenir, sous la forme d’une :  >  angine(inflammation des amygdales et/ou du pharynx d’origine virale ou bactérienne), 
> laryngite (inflammation du larynx), 
> trachéite (inflammation de la trachée, entraînant une toux irritative), 
> bronchite(inflammation des bronches qui se manifeste en général par une toux, et une gêne à la respiration), 
> sinusite (inflammation des sinus liée à une infection d'origine virale ou bactérienne), 
> otite (inflammation ou infection de l'oreille).

LA COVID-19 ? 

La COVID-19 (COronaVIrus Disease 2019) est une infection respiratoire virale apparue en 2019 en Chine. Le virus qui en est responsable est le SARS-CoV-2, qui appartient à la famille des Coronavirus. 
Les Coronavirus constituent une vaste famille de virus qui peuvent infecter l’homme ou l’animal. Chez l’homme, quatre coronavirus sont responsables de 15 à 20 % des rhumes et rhinopharyngites. De plus, ils sont à l’origine du SRAS (qui a sévit en 2012-2013 et disparu depuis) et du MERS , une infection rare qui existe de manière sporadique au Moyen-Orient depuis 2014.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU COVID-19 ?

Les principaux symptômes, combinés ou isolés, de l'infection par le Covid-19 sont : 
> une fièvre ou sensation de fièvre, 
> des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine, 
> des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle ; 
> une perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût, ou une diarrhée ; 
> dans les formes plus graves : difficultés respiratoires pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation voire au décès.
Pour une personne âgée, l’entourage peut constater une altération brutale de l’état général, l’apparition ou l’aggravation des capacités mentales, un état de confusion, des chutes répétées, une aggravation rapide d’une maladie déjà connue. 
Les symptômes peuvent apparaître brutalement. Pour surveiller sa santé, la température peut être prise 2 fois par jour.

COVID LONG, SYMPTÔME PROLONGÉ DE COVID-19

Le Covid-19 est une maladie dont les signes disparaissent dans la plupart des cas en 2 à 3 semaines. Après avoir eu le Covid-19, certains malades peuvent encore ressentir des symptômes au-delà de 4 semaines après l’infection. Il peut s’agir de personnes qui ont été hospitalisées ou non.

Les huiles essentielles utiles pour soigner le rhume, la grippe, la bronchite, la sinusite, la Covid19, la toux sèche, la toux grasse et les extinctions de voix, le nez bouché, les otites :

Huile essentielle d’arbre à thé  
Nom latin : Melaleuca alternifolia 
 
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille, rameau  
Origine : Australie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (35 à 50 %), monoterpénols (30 à 50 %), sesquiterpènes (5 à 8 %), oxydes (cinéol, 3 à 15 %).  
Propriétés : antibactérien, parasiticide, fongicide, antiviral et stimulant immunitaire.
Indications : grippe, toux, rhino-pharyngite, herpès labial, infection intestinale et cutanée, aphte, déprime légère.  
Mode d’utilisation : 
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas de toux, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé dans une cuillère à café de miel liquide ou sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum    

Huile essentielle de bois de rose   
Nom latin : Aniba rosaeodora var. amazonica 
Famille botanique : Lauracées  
Partie distillée : feuille  
Origine : Amazonie, Guyane, Brésil  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénol (80 à 95 % ; linalol, alpha et gamma‑terpinéol, citronellol, géraniol), monoterpènes, sesquiterpènes, esters, oxydes.  
Propriétés : antibactérien, antiviral, antifongique, antiseptique, antidéprime léger, raffermissant des tissus.
Indications : surmenage, infection et encombrement ORL, infection broncho‑pulmonaire, angoisse, peau fatiguée.  
Mode d’utilisation :
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de bois de rose + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de bois de rose diluées dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.     

Huile essentielle de camomille allemande   
Nom latin : Matricaria recutita (anciennement : Matricaria chamomilla, Chamomilla matricaria)  

Famille botanique : Astéracées  Partie distillée : fleur  
Origine : Égypte, Allemagne, pays de l’Est, Balkans  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production): oxydes sesquiterpéniques (23 %, oxyde d’alpha‑bisabolol A et B), sesquiterpènes (5 %, bêta‑farnésène, chamazulène, germacrène), éthers (1 à 10 %, éther bicyclique polyénique), monoterpènes (bêta‑ocimène).  
Propriétés : puissant anti‑inflammatoire, antispasmodique, antiprurigineux, calmant, digestif, favorise l’arrivée et régularise les règles
Indications : piqûre d’insecte, démangeaison, dermatose, eczéma sec, dysménorrhée, aménorrhée, troubles digestifs, douleurs articulaires et musculaires.  
Mode d’utilisation :  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande sur un morceau de sucré imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 
En application locale sur la poitrine : 10 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum 

Huile essentielle de cannelle de Chine   
Nom latin : Cinnamomum cassia, Cinnamomum aromaticum
Famille botanique : Lauracées  
Partie distillée : rameau feuillé  
Origine : Chine, Inde, Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : trans‑cinnamaldéhyde (75 à 85 % environ), phénols (5 à 6 %), coumarines (8 %), aldéhydes aromatiques (78 à 88 %).  
Propriétés : puissant antibactérien à très large spectre d’action, antiviral et stimulant immunitaire, fongicide, antiparasitaire, antifermentaire  u Indications : infection parasitaire, fièvre tropicale, gastro‑entérite, infection urinaire, bronchite.  
Mode d’utilisation : 
l’huile essentielle de cannelle de Chine s’utilise toujours par voie orale et uniquement chez les adultes, à raison de 2 gouttes + 2 gouttes d’huile essentielle de citron (hépatoprotecteur) sur un demi‑morceau de sucre imbibé trempé d’huile végétale et ajouter à nouveau une cuillère à café d’huile végétale sur ce demi-sucre trempé d’huile végétale , à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. Goût très prononcé  Attention : ne jamais appliquer cette huile essentielle pure car elle est dermocaustique, allergisante et très irritante. 

Huile essentielle de cyprès  
Nom latin : Cupressus sempervirens 
Famille botanique : Cupressacées  
Partie distillée : rameau  
Origine : îles de la mer Égée, Asie mineure  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (60 à 85 %, alpha‑pinène, delta‑3‑carène), monoterpénols (3 à 5 %), sesquiterpénols, sesquiterpènes, acides diterpèniques.  
Propriétés : décongestionnant veineux et lymphatique, antitussif, astringent, vasoconstricteur, emménagogue, hormon‑like.
Indications : grippe, varices, toux sèche, cellulite, rétention hydrolipidique, drainage lymphatique.  
Mode d’utilisation :   
En application locale uniquement : 5 gouttes d’huile essentielle de cyprès diluées dans 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 15 jours maximum.  
Voie orale : en cas de grippe, 2 gouttes d’huile essentielle de cyprès dans une cuillère à soupe de sirop, 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Attention : huile essentielle contre‑indiquée en cas de mastose, de pathologie cancéreuse, homonodépendante. 

Huile essentielle d’épinette noire   
Nom latin : Picea mariana  
Famille botanique : Abiétacées  
Partie distillée : aiguilles  
Origine : Canada  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 à 60 %, camphène, pinène, carène), esters (30 à 37 %, acétate de bornyle et d’isobornyle), monoterpénols (2 à 5 %), sesquiterpènes, sesquiterpénols.  
Propriétés : anti‑inflammatoire, antibactérien, fongicide, parasiticide, antitussif, expectorant, antispasmodique.
Indications : bronchite, catarrhe, sinusite, mycose cutanée, parasitose, acné et eczéma sec, rhumatismes, psoriasis, arthrose, épuisement  Mode d’utilisation :
En application locale : 10 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer ou une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Attention : toujours diluer l’huile essentielle d’épinette noire avec de l’huile végétale. 

Huile essentielle d’eucalyptus globuleux  
Nom latin : Eucalyptus globulus  
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille  
Origine : Australie (Attention : éviter l’huile essentielle d’eucalyptus globuleux provenant de Chine car elle est rectifiée) 
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes terpéniques (70 à 85 %), sesquiterpènes, monoterpénones, aldéhydes, monoterpènes (10 à 20 %), sesquiterpénols (6 %), esters (0 à 6 %).  
Propriétés : expectorant, décongestionnant, mucolytique, anti‑infectieux, anti‑inflammatoire, antifongique.
Indications : infection broncho‑pulmonaire, toux grasse, bronchite, rhinopharyngite, sinusite.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 10 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus globuleux diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Attention : à diluer impérativement en cas de peau irritée. 

Huile essentielle d’eucalyptus mentholé   
Nom latin : Eucalyptus dives  

Famille botanique : Myrtacée  
Partie distillée : rameau feuillé 
Origine : Afrique du Sud, Australie  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénones (39,46 %, pipéritone), monoterpènes (alpha‑phellandrène, 29,50 % ; paracymène, 4,19 % ; alpha‑thujène, 4,33 %), monoterpénols (4,14 %, terpinène‑4‑ol).  
Propriétés : mucolytique, antibactérien, draineur hépatique et rénal.
Indications : toux grasse, sinusite, bronchite chronique, cellulite.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus mentholé + 15 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus mentholé sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer ou une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.    

Huile essentielle d’eucalyptus radié   
Nom latin : Eucalyptus radiata  

Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille  
Origine : Australie  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes (60 à 70 %, 1,8‑cinéol), monoterpénols (10 à 20 %), monoterpènes (7 à 12 %), aldéhydes (2 à 8 %), esters (3 à 5 %).  
Propriétés : expectorant, anti‑infectieux, antibactérien, énergisant, antitussif.
Indications : grippe, rhume, sinusite, toux sèche, infection respiratoire, encombrement ORL, mucosités.
Mode d’utilisation   
En application locale : 10 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. En olfaction, diffusion, inhalation. 
  
Huile essentielle de giroflier  

Nom latin : Syzygium aromaticum  
Partie distillée : branchettes, feuilles, griffes ou clous de girofle.  
Origine : Chine, Madagascar, Inde, Malaisie 
Composition chimique Eugénol 70 - 85 % (propénylphénol), acétyleugénol 4 -15 %, Hydrocarbure sesquiterpénique : béta-caryophyllène 4 - 15 %. Composés terpéniques, aliphatiques, aromatiques, hétérocycliques, Ester : acétate d'eugényle, Cétones : heptan-2-one et octan-2-one.  
Propriétés : Antibactérienne très puissante à large spectre d'action, les huiles essentielles de cannelle de Chine, de girofle, de tea tree, de baume du Pérou et de thym rouge sont plus efficaces pour éradiquer les biofilms de Pseudomonas et Staphylococcus aureus que certains antibiotiques, ce qui constitue un énorme potentiel pour la découverte d'alternatives ou de compléments aux antibiotiques.
Antifongique, intérêt dans les vaginites mycosiques , avec effet anti-oxydant.
Régulateur de la flore intestinale, carminative
Parasiticide (très efficace sur les poux), vermifuge, acaricide.
Immunostimulant, augmente le nombre de leucocytes.
Anti-allergique par inhibition de la libération d'histamine.
Anti-oxydante.
Anti-inflammatoire et antalgique
Antalgique, analgésique par voie locale, anesthésiante de la cavité buccale et cautérisante pulpaire.
Anticonvulsivante,  anti-inflammatoire, agent préventif du cancer.
Gastroprotecteur par stimulation de la synthèse du mucus gastrique, effet de prévention de l'ulcère gastrique.
Antivirale (stimulante immunitaire).
Tonique utérine, sexuelle.
Hypertensive.
Mode d’utilisation : 
Le giroflier est souveraine contre les douleurs dentaires(car anesthésiante). Elle permet de faciliter la digestion, soulage les diarrhées bactériennes mais aussi la constipation et les spasmes intestinaux. Par ailleurs, elle est une alliée contre la fatigue aussi bien physique qu’intellectuelle. Son odeur, qui a la propriété de couper la faim, lui vaut d’être respirée pour supporter les longues heures de jeûne religieux. Quelques gouttes sur un galet en céramique, ou dans une coupelle, repoussent efficacement les mouches.

Huile essentielle d’inule odorante
Nom latin : Inula graveolens  

Famille botanique : Astéracées  
Partie distillée : sommités fleuries  
Origine : France (Provence ou Corse)  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters terpéniques (30 à 40 %, acétate de bornyle, de néryle, de géranyle, etc.), monoterpénols (30 à 35 %, bornéol, alpha‑terpinéol, terpinène), monoterpènes (alpha‑pinène, bêta‑pinène, camphène, limonène, paracymène), sesquiterpènes (bêta‑caryophyllène, delta‑cadinène, gamma‑cardinène, germacrène D), sesquiterpénols (épi‑alpha‑cadinol, caryophylla), lactones.  
Propriétés : anti‑inflammatoire, antitussif, antispasmodique, fongicide, expectorant, puissant mucolytique, antibactérien, anticatarrhal.
Indications : entérocolite, toux spasmodique, sinusite, bronchite chronique, mycose cutanée, laryngite.  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 5 gouttes d’huile essentielle d’inule odorante diluées dans 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum.  
Attention : huile essentielle à diluer impérativement car irritante pour la peau et contre‑indiquée en cas d’allergie. 

Huile essentielle de laurier noble   
Nom latin : Laurus nobilis  
Famille botanique : Lauracées 
Partie distillée : feuille  
Origine : Bassin méditerranéen, Croatie.  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes, sesquiterpènes, terpénols (8 à 16 %, linalol), esters terpéniques, phénols (3 %), phénols méthyl‑éthers (2,5 à 7,5 %), oxydes (35 à 45 %, 1,8‑cinéol), lactones sesquiterpéniques (2,95 %).
Propriétés : antiviral, fongicide, mucolytique et expectorant, puissant antalgique et antinévralgique, régulateur du système nerveux.  
Indications : grippe, flatulences, colite, arthrite, douleurs rhumatismales, névralgie, crampes musculaires.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de laurier noble + 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de laurier noble sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale ou un comprimé neutre, à croquer ou une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum  Attention : l’huile essentielle de laurier noble est irritante.   

Huile essentielle de lemongrass  
Nom latin : Cymbopogon flexuosus  
Famille botanique : Poacées  
Partie distillée : feuille  Origine : Inde, Italie, Espagne  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (60 à 75 %, géranial, néral), alcools monoterpéniques (0,5 à 6 %, acétate de géranyle), monoterpénols (8 à 10 %, géraniol).  
Propriétés : anti‑inflammatoire, stimulant digestif, vasodilatateur  u Indications : transpiration excessive, troubles digestifs (colites, dyspepsie), dystonie neurovégétative, contractures musculaires.  
Mode d’utilisation 
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lemongrass sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale : irritante, conseillé : 20 gouttes d’huile essentielle de lemongrass diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer 2 fois par jour pendant 15 jours maximum.  
En diffusion atmosphérique.   

Huile essentielle de niaouli    
Nom latin : Melaleuca quinquenervia viridiflora 
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille  
Origine : Madagascar, Australie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes (38 à 48 %, cinéol), monoterpènes (15 à 20 %), sesquiterpénols (5 à 20 %, dont viridiflorol : 2 à 10 %), monoterpénols (7 à 15 %), sesquiterpènes (2 à 5 %).  
Propriétés : antibactérien, fongicide, expectorant, antiviral, décongestionnant veineux, tonique cutané et topique.
Indications : infection respiratoire catarrhale, bactérienne ou virale (bronchite, sinusite, pharyngite), herpès buccal, toux grasse, otite.  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de niaouli diluées avec 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois. 

Huile essentielle de marjolaine à coquilles  
Nom latin : Origanum majorana  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie, partie aérienne  
Origine : Égypte  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 %, terpinène, sabinène), monoterpénols (50 %, thujanol), sesquiterpènes (5 à 6 %), esters (3 à 5 %), éthers (1 à 5 %), oxydes (cinéol, moins de 1 %)  Propriétés : antalgique, antispasmodique, antibactérien, anti‑infectieux, sédatif et calmant nerveux important, antidépressif.
Indications : rhinopharyngite, extinction de voix, dystonie neurovégétative, bronchite, sinusite, angoisse, chagrin, sciatique, rhumatismes, infection virale, arthrite, arthrose, grippe, déprime latente, mal de gorge, troubles respiratoires, agitation intérieure, ambiance survoltée, surmenage ou encore obsession sexuelle. 
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress ou sur les parties douloureuses, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum  
 
Huile essentielle de monarde   
Nom latin :
Monarda fistulosa  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : France  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénol (95 %, géraniol, linalol), aldéhydes terpéniques (géranial), sesquiterpènes (germacrène), monoterpènes (paracymène, gamma‑terpinène).  
Propriétés : antifongique, antiparasitaire, antibactérien, anti‑inflammatoire léger.  
Indications : grippe, infection ORL, otite, surmenage.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de monarde + 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de monarde sur un morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.   

Huile essentielle de myrte vert   
Nom latin : Myrtus communis cineoliferum  
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille et brindille  
Origine : Corse  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (20 à 30 %, pinène, limonène), oxydes (20 à 45 %, cinéol), esters monoterpéniques (20 %), alcools monoterpéniques (5 à 7 %, alpha‑terpinéol), monoterpénols (3 à 5 %, linalol).  
Propriétés : expectorant, décongestionnant veineux, antiviral, favorise le sommeil.
Indications : infection respiratoire avec encombrement muqueux (bronchite, sinusite), insomnie, psoriasis, acné, peau dévitalisée, irritée, indigestion.  
Mode d’utilisation 
En application locale : en cas de toux grasses, 5 gouttes d’huile essentielle de myrte vert + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de myrte vert sur un morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum 

huile essentielle de Pin Sylvestre
Nom latin : Pinus sylvestris 
Famille botanique : Abiétacées Partie distillée : Aiguilles et pomme de pin 
Origine : Europe occidentale
Composition biochimique La composition biochimique est susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production et de la qualité de l’huile. 
Néanmoins, on peut se fier à cette composition pour évaluer la qualité d’une huile : 
Composé chimique principal : Monoterpènes (75 à 90%). 
Autres composés chimiques : Monoterpénols (2 à 5%), Esters (2 à 10%) 
Les déficiences immunitaires La contribution de l’huile essentielle au système antioxydant et sa capacité immunomodulatrice permet d’augmenter globalement la réponse immunitaire aux agressions extérieures. Elle est donc conseillée en diffusion dans les chambres de malades, en cas de convalescence, d’épidémies et d’infections virales ou bactériennes. Les troubles ORL et respiratoires Grâce aux propriétés expectorantes, mucolytiques et antitussives du pin sylvestre, les infections ORL figurent parmi les indications de l’huile en inhalation, en diffusion ou en massage, en journée car l’huile essentielle est tonifiante : asthme, encombrement ORL, mucosités, infection ORL et respiratoire (rhinopharyngite, rhume, bronchite…), nez bouché, rhinite allergique, sinusite, toux. 
Mode d’utilisations : 
Par voie oral ou par voile locale 
Propriétés secondaires :
anti-inflammatoire
contrôle de la glycémie
antalgique percutané
décongestionnant lymphatique
tonique sexuel
rubéfiant

Huile essentielle d’origan compact  
Nom latin : Origanum compactum   
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : pourtour Méditerranée  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : phénols (60 à 70 %, carvacrol, thymol), monoterpènes (25 à 30 %, terpinène), monoterpénols (5 à 10 %, linalol).  
Propriétés : puissant anti‑infectieux à large spectre d’action, antibactérien majeur à large spectre, antiviral, antiparasitaire, stimulant physique, fongicide, antifongique, anti‑ gastro‑entérite, anti‑pathologies ORL.
Indications : fièvre tropicale, trachéite, bronchite, laryngite, diarrhée infectieuse, angine, pneumonie, cystite, sinusite, gale, dysenterie, épuisement nerveux.  
Mode d’utilisation  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’origan compact + 2 gouttes d’huile essentielle de citron (hépatoprotecteur) sur un demi‑morceau de sucre trempé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle de ravintsara   
Nom latin : Cinnamomum camphora cineoliferum  

Famille botanique : Lauracées  
Partie distillée : feuille  
Origine : Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes (50 à 60 %, 1,8‑cinéol), monoterpènes (11 à 17 %, sabinène), alcools monoterpéniques (6,60 à 20 %, alpha‑terpinéol), sesquiterpènes (3 à 10 %), esters.  
Propriétés : antiviral et stimulant immunitaire, antibactérien, mucolytique, expectorant, anticatarrhal, neurotonique, stimulant du système nerveux. 
Indications : infection virale (grippe, bronchite, toux grasse, herpès), rhinopharyngite, sinusite, rhume, angoisse, insomnie, fatigue nerveuse et physique.  
Mode d’utilisation   
En application locale : 10 gouttes d’huile essentielle de ravintsara diluées avec 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur le plexus solaire en cas d’angoisse ou sur la poitrine en cas d’infection respiratoire, 3 fois par jour pendant 10 jours maximum.  
Voie orale si toux grasse ou maux de gorge : 2 gouttes d’huile essentielle de ravintsara sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour ou sur une cuillère à café de miel liquide ou une cuillère à soupe de sirop anti-toux pendant 10 jours maximum.  
En diffusion atmosphérique Attention : à diluer impérativement en cas de peau irritée. 

Huile essentielle de romarin camphré   
Nom latin : Rosmarinus officinalis camphoriferum  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : rameau  
Origine : France (Provence, Languedoc), Espagne.  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénones (30 %, camphre), oxydes (30 %, cinéol), monoterpènes (40 %), monoterpénols, sesquiterpènes.  
Propriétés : décontractant musculaire, anti‑inflammatoire, mucolytique, antalgique.
Indications : contractures musculaires, crampes, lumbago, rhumatismes, arthrose, dyspepsie, fibromyalgie.  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de romarin camphré diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur les parties douloureuses, matin et soir pendant 1 mois maximum. 

Huile essentielle de sapin baumier   
Nom latin : Abies balsamea    

Famille botanique : Abiétacées (Pinacées)  
Partie distillée : aiguilles  
Origine : Canada  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (75 à 90 %, alpha et bêta‑pinène, delta‑3‑carène, camphène, limonène), esters (8 à 20 %, acétate de bornyle), sesquiterpènes, monoterpénols.  
Propriétés : balsamique, antiseptique respiratoire, antalgique, rubéfiant, antispasmodique, anti‑inflammatoire.
Indications : rhume, catarrhe bronchique, sinusite, rhinite, infection respiratoire, rhumatismes, arthrose, crampes et contractures musculaires, asthénie physique et générale, aérophagie, stress.  
Mode d’utilisation   
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de sapin baumier diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 10 jours maximum.  
Attention : irritation cutanée possible (dermocaustique) sans dilution avec une huile végétale. 

Huile essentielle de sarriette   
Nom latin : Satureja montana ssp. montana carvacrolifera

Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : rameau fleuri  
Origine : France, Espagne  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : phénols (25 à 50 %, carvacrol, thymol), monoterpènes (30 à 35 %, paracymène, terpinène), monoterpénols (5 à 15 %), phénols méthyl-éthers, sesquiterpènes, esters, éthers, traces d’oxydes et de cétones (camphre).  
Propriétés : anti‑infectieux à large spectre d’action, antibactérien, antiviral, antifongique, antiparasitaire, surtout des voies urinaires et pour les infections intestinales, stimulant immunitaire.
Indications : infection pulmonaire virale ou bactérienne, diarrhée infectieuse, entérite, cystite, angine, bronchite, grippe, infection des voies urinaires, dermatose infectieuse, dermatose parasitaire.  
Mode d’utilisation   
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de sarriette + 2 gouttes d’huile essentielle de citron (hépatoprotecteur) sur un demi‑morceau de sucre trempé d’huile végétale à croquer, ou sur une cuillère à café d’huile végétale, 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle de thym à bornéol carvacrol   
Nom latin : Thymus satureioides 
 
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie 
 Origine : Maroc  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (alpha‑pinène, gamma‑terpinène, paracymène, camphène), monoterpénols (30 à 50 % ; bornéol : 28 à 50 % ; alpha‑terpinéol), phénols (carvacrol : 17 % ; thymol : 90 %).
Propriétés : antibactérien majeur à large spectre d’action, antiparasitaire  u Indications : infection respiratoire chronique virale ou bactérienne (rhume, bronchite aiguë, etc.), cystite, leucorrhée.  
Mode d’utilisation   
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de thym à bornéol carvacrol + 2 gouttes d’huile essentielle de citron (hépatoprotecteur) sur un demi‑morceau de sucre trempé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 
De façon exceptionnelle : concernant les polyarthrites rhumatoïdes ou les sciatiques, ajouter 4 à 5 gouttes d’huile essentielle de thym à feuilles de sarriette au mélange antirhumatismal (composé de 5 huiles essentielles et de 50 ml d’huile végétale de calophylle ou de millepertuis ; voir rubrique sur le remède antirhumatismal) et appliquer sur les zones douloureuses matin, midi et soir, si possible durant 3 semaines. 
Thym à linalol  Équilibrant, cet hydrolat prend efficacement soin des peaux à problèmes. Il s’utilise aussi comme antiparasitaire et pour nettoyer l’organisme. 

Huile essentielle de thym à thujanol   
Nom latin : Thymus vulgaris thujanoliferum 
 
Nom commun : thym vulgaire à thuyanol, thym vulgaire à thujanol  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : plante fleurie  
Origine : pourtour méditerranéen  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (50 à 60 %, dont thuyanol, terpinéol, myrcénol, linalol), monoterpènes (15 à 20 %), esters (3 à 5 %, acétate de myrtényle)  
Propriétés : puissant antiviral, antibactérien, stimulant immunitaire, fongicide, etc.
Indications : troubles neuromusculaires, arthrite, angine, grippe, rhinite, rhinopharyngite, sinusite  
Mode d’utilisation   
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de thym à thujanol dans une cuillère à café de miel liquide ou sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale.  
En application locale contre la grippe et la rhinite : sur le corps, diluer avec une huile végétale ; 10 gouttes d’huile essentielle de thym à thujanol dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine ou sur le corps, matin et soir maxi 7 jours 

Huile essentielle de thym à thymol   
Nom latin : Thymus vulgaris CT thymol  

Nom commun : thym vulgaire à thymol  
Famille botanique : Lauracées  
Partie distillée : sommité  
Origine : Bassin méditerranéen  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : thymol (50 %), paracymène (15 %), gamma‑terpinène (9 %), carvacrol (6 %)  
Propriétés : puissant anti‑infectieux à large spectre d’action, antiviral, antibactérien, antifongique, antalgique à action percutanée (par sa teneur en paracymène), antiasthénique (sujets vieillissants)
Indications: cystite, bronchite, rhinopharyngite, sinusite, parasitose intestinale, diarrhée infectieuse, amibiase, pathologie lympho‑ganglionnaire  
Mode d’utilisation  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de thym à thymol + 2 gouttes d’huile essentielle de citron (hépatoprotecteur) sur un demi‑morceau de sucre trempé d’huile végétale à croquer ou sur une cuillère à café d’huile végétale , 3 fois par jour pendant 7 jours maximum 

Les remèdes

Remèdes préventif anti-rhume Le matin : 5 à 6 gouttes d’huiles essentielles de Ravintsara + 5 à 6 gouttes d’huiles végétale à appliquer sur la poitrine et sous la plante des pieds après la douche durant l’hiver, max 15 jours.

Remède anti-rhume (nez bouché, toux sèche, début de fièvre) à partir de 12 ans Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE d’Origan et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. En massage dans une cuil à soupe d’huile végétale mélanger: 20 gouttes d’HE de pin sylvestre (anti-sinusite) 20 gouttes d’HE de Tea Tree (anti virale) 20 gouttes d HE de Ravintsara (anti infectieux, renforce le système immunitaire) Appliquer sur le corps et sous la plante des pieds matin et soir, max 10 jours.

Remède anti rhinopharyngite :
Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE d’Origan et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. Mélanger dans 50 ml d’huile végétale de macadamia 50 gouttes d’huile essentielle de Marjolaine à coquille (anti infectieux, anti rhinopharyngite) 50 gouttes d’huile essentielle de ravintsara (renforce le système immunitaire) 50 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree (anti bactérien, anti viral) 5 gouttes d’huile essentielle de Giroflier (anti infectieux puissant) Appliquer sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours.

Remède anti allergie : En massage matin et soir 10 gouttes d’HE de Tea tree sur la poitrine, matin et soir. + 10 gouttes d’huiles végétale matin et soir. max 10 jours. Voie orale : 3 gouttes d’HE de tea tree sur un morceau de sucre ou une cuil à café de miel 3 X / jour; max 10 jours.

Remède anti bronchite . Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE de thym à thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. + En application locale sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours. Dans une cuil à soupe d’huile végétale en application sur le corps 20 gouttes d’HE de romarin cinéol (expectorante) 20 gouttes d’HE d’eucalyptus globulus (anti infectieuse) 20 gouttes d’HE de Niaouli (anti virale) Max 10 jours. .
Remède anti-angine Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE de thym à thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. + En application locale autour de la gorge, sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours. Dans une cuil à soupe d’huile végétale de macadamia en application ajouter 50 gouttes d’HE de Lemongrass (anti inflammatoire) 50 gouttes d’HE d’arbre à thé (anti infectieux, anti viral).
Remède anti grippe . Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE de thym à thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour. Max 7 jours. + En application locale sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours. Dans une cuil à soupe d’huile végétale ajouter + 60 gouttes d’HE de Ravintsara (anti viral) 60 gouttes d’HE d’arbre à thé (anti infectieuse). max 10 jours.

Remède rhinite allergique Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE de thym à thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. + En application locale sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours. Dans une cuil à soupe d’huile végétale en application sur le corps 20 gouttes d’HE de camomille allemande ( anti allergique) 20 gouttes d’HE de lemongrass (anti inflammatoire). max 10 jours.

Remède anti sinusite Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE de thym à thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. + En application locale sur la poitrine et sous la plante des pied matin et soir max 10 jours. Dans une cuil à soupe d’huile végétale en application sur le corps 20 gouttes d’HE de pin sylvestre 20 gouttes d’HE d’eucalyptus globulus (anti infectieuse) 20 gouttes d’HE de Niaouli (anti virale) max 10 jours.

Remède anti toux sèche, début de fièvre) à partir de 12 ans Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE d’Origan et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. En massage dans une cuil à dessert d’huile végétale mélanger: 10 gouttes d’HE de lavande officnale (calmante) 10 gouttes d’HE de Tea Tree (anti virale) 10 gouttes d HE de Lemongrass (anti inflammatoire) Appliquer sur le corps et sous la plante des pieds matin et soir max 10 jours.
Remède anti toux grasse, début de fièvre) à partir de 12 ans Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE Thym à Thymol et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. En massage dans une cuil à dessert d’huile végétale mélanger: 20 gouttes d’HE de Ravintsara (qui renforce le système immunitaire) 20 gouttes d’HE de Niaouli (anti virale, expectorant) Appliquer sur le corps et sous la plante des pieds matin et soir max 10 jours.

Remède anti Covid19 à partir de 12 ans Par voie oral : dans une cuil à soupe ajouter 2 gouttes d’HE Origan et remplir la cuil à soupe à ras bord d’huile végétale (Olive par exemple ) X 3 jour Max 7 jours. En massage dans une cuil à dessert d’huile végétale mélanger: 20 gouttes d’HE de Ravintsara (qui renforce le système immunitaire) 20 gouttes d’HE de Niaouli (anti virale, expectorant) 5 gouttes d’HE de Giroflier (anti virale, anti infectieux puissant) Appliquer sur le corps et sous la plante des pieds matin et soir max 10 jours.


Remède extinction de voixPar voie oral : dans une cuil à café de miel ajouter 2 gouttes d’HE Marjolaine à coquille X 3 jour Max 7 jours.
Le matin, midi et soir : 5 à 6 gouttes d’huiles essentielles de Marjolaine à coquille + 5 à 6 gouttes d’huiles végétale à appliquer autour du cou max 7 jours.
Remède anti-otite Inhalation dans un bol d’eau très chaude ajouter 4 à 5 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radié et respirer en inhalant le bol d’eau parfumé d’Eucalyptus environ 10 à 15 minutes. 3 X max par jour max 7 jours.

LES INHALATIONS, EXPLICATIONS, ASTUCES ET CONSEILS 

L’inhalation est une méthode qui permet une interface entre les principes actifs de plantes médicinales ou  d’huiles essentielles et la sphère broncho-pulmonaire, les molécules en suspension dans la vapeur d’eau sont inhalées celles-ci viennent ensuite se mettre en contact avec la muqueuse respiratoire (nez, sinus, gorge, poumons). 
Qu’elles soient sèches ou humides, les inhalations sont incontournables pour traiter les troubles respiratoires ou nerveux. Elles peuvent être parfois moins bien supportées chez les personnes asthmatiques ou allergiques. Prudence. 
Au préalable : 
1. Faire attention que les voies respiratoires soient bien dégagées, si ce n’est pas le cas faire un nettoyage de chaque narine avec un spray d’eau de mer. (Pas chez la femme enceinte). 
2. Pensez à retirer lunettes, lentilles de contact et bijoux qui pourraient vous brûler.
Veuillez à être bien installé pour que le bol d’eau bouillante ne se renverse pas.  
3. Evitez de faire l’inhalation en présence de petits enfants. (Risque de brûlure avec l’eau bouillante). 
4. Après une inhalation, attendez au moins 1 heure avant de sortir car les muqueuses dilatées par l’eau chaude sont plus sensibles au froid et perméables aux microbes. 
5. Surveillez toujours un enfant ou une personne âgée en inhalation : la respiration doit être facilitée, l’inhalation agréable. En cas de gêne quelconque, il faut arrêter immédiatement. 
6. En inhalation humide,  6 à 7 gouttes d’HE mélangées à l’eau sont suffisantes. (la posologie peut varier selon l’huile essentielle). L’idéal est de faire une inhalation le soir bien au chaud chez soi et loin des microbes de l’extérieur. 
Mode d’emploi :  
- Porter de l’eau à ébullition. 
-Après avoir fait bouillir votre eau, attendez 1 ou 2 minutes avant de commencer votre inhalation : des vapeurs trop chaudes risquent de brûler vos voies respiratoires. 
-Verser l’eau bouillante dans un bol, que vous posez bien à plat sur une table.  
-Asseyez-vous confortablement face au bol, dans lequel vous ajoutez 1-2 gouttes d’HE.  
- Enfermez votre visage au-dessus des vapeurs, une serviette sur la tête, suffisamment grande pour bien vous isoler. Vous pouvez aussi vous procurer un bol à l’inhalation: le principe est le même, mais la préparation sera plus simple et la séance plus plaisante. Si vous vous sentez oppressé, soulevez la serviette qui vous « enferme » afin de laisser passer l’air. 
- Une fois que vous sentez que celles-ci sont évaporées, ajoutez encore 1-2 gouttes d’HE, ne pas mettre toutes les gouttes en même temps, ne pas dépasser 6 à 7 gouttes d’huiles essentielles au total. 
Durée : 
Une inhalation se fait pendant 5 à 10 minutes à raison d’1 x par jour à 2 x maximum.  
Contre-indications : 
Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas s’utiliser en inhalation car certaines seraient trop agressives pour les muqueuses. Il est donc important de toujours regarder les conseils d’utilisations pour chaque huile essentielle avant de l’acheter et de l’utiliser. Attention aux huiles contre-indiquées pour les femmes enceintes. 
Pour un jeune enfant ou une personne âgée le dosage sera faible et l’inhalation se fera sous surveillance. 
L’inhalation est déconseillée chez les personnes allergiques ou asthmatiques surtout pendant une crise. 
Notre avis:  
L’inhalation humide est idéale pour décongestionner les voies respiratoires, calmer un mal de tête ou un mal de gorge. 
Les huiles essentielles les plus utilisées: 
- Pour la sphère ORL, sinusite… : HE Eucalyptus radié (pour les otites) , HE Ravintsara, HE Pin sylvestre, HE Camomille romaine, HE Eucalyptus globulus (Poumon bas)… 
Pour des problèmes broncho-pulmonaires : HE sapin baumier ou alba, HE myrte (cinéol), HE Eucalyptus globulus, attention en cas d’asthme.  Attentions pas d’huiles essentielles à phénols et à cétones. En cas de risque d’allergies aux HE, tester l’huile avant dans le creux du bras.   
Les plantes médicinales les plus utilisées : 
- Myrte Eucalyptus  
- Pin (bourgeons)

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