Les Troubles Musculo-squelettiques 

La richesse exceptionnelle des huiles essentielles en fait des alliés incontournables de notre santé et de notre bien-être.
Dans le domaine musculosquelettique, c'est la voie locale qui nous intéressera pour les HE.
En phytothérapie, a contrario, on privilégiera la voie orale.
On conseillera la prise de ces gélules matin et soir, et l'application d'huiles essentielle une à deux fois par jour, toujours diluées.
 On évitera toujours de mettre une HE pure sur la peau, même si nombreuses sont celles qui sont bien tolérées.
On les associera toujours avec un excipient et, comme vous le verrez, cet excipient n'a pas besoin d'être neutre.
Il peut posséder des propriétés qui vont agir en synergie avec l'huile essentielle.
Par exemple : une huile essentielle de Gaulthérie, diluée au dixième dans une huile végétale d'Arnica sur une entorse bénigne…
Nous allons voir cela...
Mais auparavant, nous allons commencer par voir les huiles essentielles les plus fréquemment 
employées dans les troubles musculo-squelettiques.

MAL DE DOS

De nombreuses personnes souffrent de mal de dos (encore appelé dorsalgie ou lombalgie). 
La prise en charge du mal de dos vise à calmer la douleur et éviter les récidives.

QU’EST-CE QUE LE MAL DE DOS ?
Le mal de dos, encore appelé lombalgie ou lombalgie commune, est l'une des principales causes de consultation médicale. De nombreuses personnes en souffrent occasionnellement, en particulier avant 65 ans. 
Un travail physique éprouvant est susceptible d'entraîner des troubles, mais la sédentarité et le stress constituent également deux causes fréquentes des problèmes de dos. Les tensions musculaires, aggravées par des contrariétés, peuvent les favoriser, ainsi que les hernies discales, l’arthrose, la grossesse ou l’ostéoporose, par exemple.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU MAL DE DOS ?

Les douleurs du dos apparaissent plus fréquemment au niveau du cou et du bas du dos. Il s'agit en général de douleurs sourdes et pénétrantes qui augmentent lors d'un mouvement de la colonne vertébrale, et même en toussant ou en riant. Elles irradient parfois dans les bras ou les jambes dans le cas de douleurs sciatiques. Les muscles du dos sont contractés. 
Dans la plupart des cas, la position couchée soulage, car elle décharge la colonne vertébrale du poids du corps.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DU MAL DE DOS ?

Souvent, les douleurs du dos sont bénignes et disparaissent spontanément en quelques jours ou quelques semaines (dans 90 % des cas, la guérison spontanée est observée en six semaines). Néanmoins, plus d'un patient sur 2 connaît une récidive dans l'année. Le mal de dos chronique est défini comme une lombalgie qui dure plus de trois mois malgré les traitements. 
On estime qu'elle représente 10 % des cas de lombalgie. Elle affecte toutes les activités de la vie et peut, à la longue, provoquer une dépression.Certaines douleurs du dos peuvent elles-mêmes être provoquées par des complications, par exemple un tassement d'une vertèbre en cas d'ostéoporose.

LE LUMBAGO

Le lumbago (ou lombalgie aiguë) se manifeste par des douleurs subites et violentes dans la région du bas du dos (tour de reins). Celles-ci surviennent à la suite d’un geste un peu brusque ou lorsqu’on a soulevé une charge lourde. Elles sont parfois tellement fortes que tout mouvement du dos devient impossible. Lorsque la personne est assise, elle peut avoir du mal à se relever et doit parcourir plusieurs mètres avant de recouvrer la station debout. Les muscles dorsaux du bas du dos se contractent, accentuant les souffrances. Le rire et la toux peuvent eux aussi déclencher des crises douloureuses. Le lumbago nécessite toujours une consultation médicale.

LES PROBLÈMES MÉCANIQUES 
Défauts de posture lorsque la musculature dorsale trop faible. Cette situation entraîne des contractures musculaires et un déséquilibre de la colonne. 
Tensions musculaires, aggravées par des contrariétés (stress, anxiété , etc.). 
Lésion d’un des disques situés entre les vertèbres, qui peut s’affaisser ou faire pression sur la moelle épinière ou les racines des nerfs 
(hernie discale) provoquant ainsi des douleurs cervicales (névralgie cervico-brachiale), un lumbago ou des douleurs sciatiques
Modifications des articulations vertébrales, liées à l’âge (arthrose ). 
Malformations de la colonne vertébrale. 
Tassement de vertèbres lié à l’ostéoporose
Douleurs dorsales en cours de grossesse : une femme enceinte sur deux souffre de mal de dos. Le poids du ventre augmente et les hormones de la grossesse provoquent un relâchement des ligaments de la colonne vertébrale. 

LES SUITES DE TRAUMATISMES DU DOS 
Élongations ou lésions de la musculature dorsale, à la suite d’un mouvement violent (« tour de rein ») ou d’un choc par exemple. 
Fracture de vertèbre ou tassement consécutif à un choc. 

LES PROBLÈMES INFLAMMATOIRES OU INFECTIEUX 
Affections inflammatoires des articulations vertébrales (spondylarthrites), des vertèbres ainsi que des ligaments ou des muscles qui leur sont rattachés. 
Rarement, infection d’un disque intervertébral.
Zona intercostal (infection d’un nerf par le virus de la varicelle ). 

LES IRRADIATIONS DOULOUREUSES LORS DE CERTAINES MALADIES 
Dans ce genre de cas les douleurs, bien que ressenties dans le dos, proviennent d’organes internes. Quelques exemples : 
Irradiations de douleurs en provenance de la vésicule biliaire ou du foie (coliques hépatiques). 
Irradiations de douleurs en provenance d’un rein (coliques néphrétiques). 
Irradiations d’une douleur cardiaque (infarctus, angine de poitrine, péricardite). 
Irradiations d’une maladie du pancréas. Douleur de l’enveloppe des poumons (pleurésie, pneumothorax).
Les maux de nuque et les torticolis sont fréquents. 
Bien qu’habituellement bénins, ils peuvent se révéler extrêmement douloureux. Des gestes simples peuvent aider à les prévenir ou à les soulager. Mais il est parfois nécessaire de recourir à des médicaments contre la douleur. 

UNE ENTORSE 

L’entorse est un traumatisme des ligaments qui soutiennent une articulation, provoqué par un mouvement brusque et violent, accompagné d’une torsion. 

L’entorse bénigne est un simple étirement des ligaments, également appelé foulure. 
Lors d’une entorse moyenne, les ligaments sont distendus et une partie de ceux-ci peut être rompue. 
Dans le cas d’une entorse grave, le ligament est entièrement rompu et des arrachements osseux peuvent s’être produits. Dans certains cas, la rupture des ligaments rend l’articulation instable et il est impossible de s’en servir. 
Une entorse peut parfois s’accompagner du déboîtement de l’articulation (luxation) ou d’une fracture.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES ENTORSES ? 
Lors d’entorse bénigne, le blessé ressent une douleur immédiate, qui peut disparaître rapidement mais revenir de manière lancinante au bout de quelques heures. L’articulation gonfle modérément. Lors d’une entorse moyenne, le blessé ressent une douleur plus importante que dans le cas d’une entorse bénigne. Le gonflement survient rapidement et un bleu peut apparaître en quelques heures. Dans le cas d’une entorse grave, la douleur peut être permanente et le gonflement immédiat. Un bleu apparaît rapidement. 

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DES ENTORSES ? 
Une entorse après traitement guérit généralement sans séquelles. Avant de la soigner par soi-même, il faut s’assurer qu’il n’y a ni déchirure de ligaments ni fracture. Néanmoins, des complications sont parfois possibles. A court terme, irritation cutanée liée au strapping ou à l’orthèse, phlébite liée à l’immobilisation. A long terme, si la guérison de l'entorse est incomplète, une raideur ou une instabilité de l’articulation (susceptible de favoriser une arthrose) peuvent persister.

UNE TENDINITE

Les tendinites, ou tendinopathies, sont des maladies douloureuses des tendons, ces structures fibreuses qui relient les muscles aux os. 

Ces douleurs peuvent être intenses, au point de gêner les gestes de la vie quotidienne. Les tendinites sont essentiellement provoquées par des gestes répétitifs qui exercent une sollicitation excessive sur des tendons peu entraînés, mal échauffés ou fragilisés par une maladie ou des médicaments. Toutes les parties du tendon peuvent être atteintes : le tendon lui-même, la partie reliée à l’os ou les gaines qui l’entourent. 

LE TENDON, UN ORGANE VIVANT EN CONSTANTE RESTRUCTURATION
Les tendons attachent les muscles aux os et permettent de transmettre la force créée par la contraction musculaire au squelette, et ainsi de produire un mouvement. 
Ils sont constitués de collagène, de glycoprotéines et de protéoglycanes qui forment des microfibrilles. Ces microfibrilles se regroupent pour former des fibres, elles-mêmes assemblées pour former des faisceaux (faisceaux primaires) et des super-faisceaux (faisceaux secondaires et tertiaires). Ces faisceaux sont alignés dans le sens de la longueur du tendon pour une plus grande solidité. 
Les tendons contiennent environ 70 % d’eau qui est indispensable à la structure régulière des microfibrilles, des fibres et des faisceaux. Ils sont très peu vascularisés. 
Comme le squelette, les tendons sont constamment en train d’être remodelés, de nouvelles fibres se substituant aux anciennes qui disparaissent. 
Le tendon, un organe de la sensation de mouvement Le tendon est entouré d’une membrane, l’épitenon, et se trouve dans une gaine (le paratenon) qui le protège et produit un liquide lubrifiant qui favorise le glissement du tendon dans la gaine.
Ces membranes contiennent des récepteurs nerveux qui signalent au cerveau la tension du tendon, mais aussi la nature du mouvement effectué. Ainsi, elles contribuent à la perception de notre corps dans l’espace et au maintien de notre posture et de l’équilibre. 

LE TENDON, UN ORGANE DONT LA RÉSISTANCE AUGMENTE AVEC L'USAGE 
Du fait de sa structure multifibreuse, un tendon est à la fois résistant à la tension et très élastique. De plus, un entraînement sportif bien mené permet d’augmenter sa résistance et son élasticité. 
À l’inverse, un effort répété inhabituel sur un tendon peu entraîné et mal échauffé fragilise sa structure, en particulier au niveau des extrémités du tendon ainsi que dans la zone où s’exerce les plus fortes tensions. La sédentarité et l’âge ont tendance à fragiliser les tendons. 

TENDINOPATHIE, TENDINITE OU TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ? L’appellation courante de « tendinite » n’est pas totalement correcte. En effet, sauf lorsque la gaine d’un tendon est enflammée, il n’y a pas à proprement parler d’inflammation. Or le suffixe « –ite » signale l’inflammation d’un organe (comme dans « hépatite », l’inflammation du foie). 
Le terme de « tendinopathie » (« maladie du tendon ») est désormais préféré car l’examen microscopique d’un tendon douloureux montre une dégénérescence et non une inflammation. 
Toutes les parties du tendon peuvent être atteintes : le corps du tendon (tendinopathie proprement dite) ou la partie reliée à l’os (tendinopathie d’insertion ou « entésopathie »). 
Quelquefois, ce sont les gaines qui entourent les tendons, et dans lesquelles ils coulissent, qui sont touchées. On parle alors de « ténosynovites ».
Les troubles musculosquelettiques (TMS), souvent évoqués dans le cadre de la santé au travail, regroupent à la fois les tendinopathies, mais aussi les troubles musculaires et articulaires.

Les différents types de tendinopathies 
Parmi les tendinopathies, on distingue : 
les tendinoses, état de dégénérescence chronique non inflammatoire du tendon, également appelées « tendinopathies de surcharge »
les paraténonites ou ténosynovites : la gaine synoviale qui entoure le tendon est enflammée, ce qui provoque son gonflement (et la compression du tendon qui souffre à chaque mouvement).
Seule une échographie  ou une IRM  permettent de distinguer entre ces deux types de tendinopathies. Dans la pratique clinique quotidienne, il n’est guère possible de faire la différence.

LES CAUSES DES TENDINOPATHIES 
Les tendinopathies (tendinites) sont dues à la fatigue des tendons : contraintes répétées et repos insuffisant entre les sollicitations. Les fibres endommagées enflent, le tendon s’épaissit et la synovie (le liquide qui les lubrifie) se modifie. Le tendon épaissi ne coulisse plus avec aisance dans sa gaine et le frottement qui en résulte provoque des douleurs et des contractures musculaires dans la zone douloureuse. Une tendinopathie survient en général à la suite d’une sollicitation prolongée (utilisation intensive d’un clavier d’ordinateur ou de piano, tricot, jardinage, marche prolongée ou entraînement sportif trop intense) ou à cause du frottement du tendon sur un os ou dans une gaine trop serrée. Les tendinopathies apparaissent souvent chez les personnes non entraînées qui sollicitent leurs tendons pour des activités inhabituelles, par exemple un week-end de jardinage intense ou un tournoi de tennis improvisé entre amis. Les personnes âgées de plus de 40 ans et les femmes sont un peu plus à risque de développer des tendinopathies.
Certaines personnes sont particulièrement prédisposées aux tendinopathies du fait de leur morphologie : plante des pieds tournée vers l’extérieur ou vers l’intérieur, angle de rotation des chevilles trop important, posture asymétrique, etc. 
La plupart des tendinopathies liées au sport sont dues à des erreurs : entraînement excessif, absence ou insuffisance d’échauffement, mauvais gestes techniques, répétition prolongée du même geste, matériel inadapté ou mal réglé, alimentation déséquilibrée, déshydratation, etc.

Rappel des symptomes des rhumatismes

Les rhumatismes sont en fait un groupe de maladies très diverses, qui touchent les articulations et causent des douleurs, un gonflement articulaire.
Dans le langage populaire, le terme « rhumatisme » désigne surtout les douleurs articulaires caractéristiques des personnes âgées, qui touchent les genoux, les mains, les hanches... Il s'agit en fait d'arthrose, une dégénérescence des cartilages liés à l'âge.
Dans le langage médical, le terme rhumatisme désigne surtout les rhumatismes inflammatoires, ou arthrites. Ils sont liés à une inflammation, qui peut avoir différentes causes, et peuvent aussi toucher les personnes jeunes.

Les différents types de rhumatisme
On distingue deux types principaux de rhumatismes : les rhumatismes inflammatoires ou arthrites et les rhumatismes dégénératifs ou arthroses.
Rhumatismes inflammatoires :
Les rhumatismes inflammatoires peuvent avoir des origines auto-immunes, héréditaires ou infectieuses. Les plus fréquents d'entre eux sont la polyarthrite rhumatoïde (PR), la spondylarthrite ankylosante (SPA), l’arthrite juvénile et le rhumatisme psoriasique.
Les rhumatismes inflammatoires sont potentiellement plus graves, car ils peuvent toucher des personnes jeunes et s'accompagnent d'une inflammation qui peut altérer les autres organes (yeux, système digestif...).
On sait aujourd'hui que les personnes atteintes par des rhumatismes inflammatoires présentent deux fois plus de risques d'accident vasculaire cérébral (AVC). 
Ce risque est particulièrement augmenté chez les patients âgés de moins de 50 ans et il augmente de 80 % en cas de PR.De même, les patients souffrant de rhumatismes inflammatoires chroniques font partie des personnes à haut risque en cas de grippe. 

l'arthrose

L'arthrose est une maladie qui touche les articulations, on l'appelle aussi arthropathie chronique dégénérative. Elle est caractérisée par la douleur, mécanique et diurne et la difficulté à effectuer des mouvements articulaires. Au niveau de l'articulation, la surface du cartilage se fissure, s'effrite et finit par disparaître. Ensuite, des excroissances osseuses se forment et nuisent aux mouvements. L'arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os.
L'arthrose est la plus fréquente des arthrites; on dit qu'elle se forme « à l'usure ». C’est une arthrite dégénérative
La destruction par usure du cartilage qui recouvre et protège les os de l’articulation et l’apparition de petites excroissances osseuses caractérisent cette maladie. Elle touche surtout les articulations qui soutiennent une grande partie du poids corporel, comme celles des hanches, des genoux, des pieds et de la colonne vertébrale. L'arthrose est souvent liée à l’âge, ou causée par un excès de poids ou encore par l'utilisation répétée d'une articulation dans la pratique d’un sport, par exemple. 
Elle apparaît rarement avant la quarantaine. 
Les principaux facteurs de risques suspectés sont : généraux : âge, poids, ménopause, autres rhumatismes (chondrocalcinose, hyperostose de Forestier…) ;  génétiques : la notion d'arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main. On parle alors de vices architecturaux congénitaux : par exemple, le genu varum qui touche plus fréquemment les hommes (les jambes prennent la forme de parenthèses) et le genu valgum chez les femmes (c'est la déformation inverse des jambes). 
Certaines mutations sont associés avec un risque plus important de survenue d'arthrose.  traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque… notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ;  anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche, …) ;  autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite  séquelles de fractures, maladie de Paget…). 

L'arthrite

L'arthrite (du grec arthron : « articulation ») est une inflammation aiguë ou chronique des articulations dont l'origine est rhumatismale ou infectieuse. Elle ne désigne pas la pathologie répertoriée sous le nom d'arthrose, mais un signe clinique d'une des nombreuses maladies articulaires. 
C'est une maladie généralement bénigne, mais qui peut être très invalidante. Elle serait le plus souvent déclenchée par le frottement anormal des fibres d'un tendon (composées essentiellement de collagène) anormalement sollicité, sur un os ou sur une articulation. 
Autrefois, on employait plutôt le mot rhumatismes (du latin rheumatismus, pour « écoulement d’humeurs ») pour désigner toutes ces affections. Ce terme est maintenant jugé désuet.  
Remarque. Certaines formes d’arthrite sont caractérisées par la présence d’inflammation, mais pas toutes. L’inflammation est une réaction naturelle du corps à un tissu irrité ou infecté. Elle provoque de l’enflure, de la douleur et de la rougeur à la zone du corps touchée.  
Causes L'arthrite peut apparaître à la suite de traumatismes, d'infections ou par simple usure naturelle, mais peut aussi être la conséquence d'une maladie auto-immune par laquelle le corps attaque ses propres tissus. Il arrive qu’on ne trouve aucune raison pour expliquer les symptômes. 
Autres formes d’arthrite, parmi les plus courantes : 
Arthrite infectieuse : elle peut survenir lorsqu'une infection atteint directement une articulation et engendre de l'inflammation.  
Arthrite réactive : cette forme d'arthrite apparaît aussi à la suite d'une infection. Mais dans ce cas, l’infection ne se situe pas directement dans l’articulation.  
Arthrite juvénile: une forme rare de polyarthrite rhumatoïde qui survient chez les enfants et les adolescents, et qui s'atténue souvent avec l'âge.  
Arthrite psoriasique : une forme d'arthrite qui s'accompagne de lésions de la peau typiques du psoriasis. 

La polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire
Les articulations des mains, des poignets et des pieds sont souvent les premières touchées. D’autres organes peuvent être atteints, car l’inflammation touche tout le corps. 
Ce type d'arthrite survient habituellement vers 40 ans à 60 ans, mais elle peut se manifester dès le début de l'âge adulte. La polyarthrite rhumatoïde est de 2 à 3 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. 
Bien que les scientifiques n'aient pas encore découvert sa cause, elle semble être d'origine auto-immune et influencée par l’hérédité et les habitudes de vie

Les huiles essentielles pour les entorses, tendinite, mal de dos, 
torticolis, sciatiques, l’arthrose et l’arthrite
 :


Huile essentielle de bouleau jaune  
Nom Latin : Betula lenta  Nom commun : bouleau jaune  
Famille botanique : Bétulacées  Partie distillée : écorce  
Origine : Canada  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters (99 %, salicylate de méthyle), alpha‑pinène, bêta‑phellandrène.  
Propriétés : antalgique, anti‑inflammatoire, antispasmodique, dépuratif, diurétique, antirhumatismal, antitussif.
Indications : tendinite, crampes, arthrite, rhumatismes musculaires.  
Mode d’utilisation  

En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de bouleau jaune diluées dans 2 cuillères à café d’huile végétale, à appliquer sur les zones douloureuses matin, midi et soir, si possible pendant 15 jours. 
Attention : irritation cutanée (huile dermocaustique) possible pour les formes concentrées. 
Usage interne à éviter.  


Huile essentielle de camomille allemande   
Nom latin : Matricaria recutita (anciennement : Matricaria chamomilla, Chamomilla matricaria)  

Famille botanique : Astéracées  Partie distillée : fleur  
Origine : Égypte, Allemagne, pays de l’Est, Balkans.  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : oxydes sesquiterpéniques (23 %, oxyde d’alpha‑bisabolol A et B), sesquiterpènes (5 %, bêta‑farnésène, chamazulène, germacrène), éthers (1 à 10 %, éther bicyclique polyénique), monoterpènes (bêta‑ocimène).  
Propriétés : puissant anti‑inflammatoire, antispasmodique, antiprurigineux, calmant, digestif, favorise l’arrivée et régularise les règles.
Indications : piqûre d’insecte, démangeaison, dermatose, eczéma sec, dysménorrhée, aménorrhée, troubles digestifs, douleurs articulaires et musculaires.  
Mode d’utilisation  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande sur un morceau de sucré imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 
En application locale sur la poitrine : 10 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle de citronnelle de Java   
Nom latin : Cymbopogon winterianus

Partie distillée : partie aérienne  
Origine : Indonésie Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques ou monoterpénols (30 à 40 % ; géraniol, 15 à 24 % ; citronellol, 12 à 15 %), esters terpéniques (acétate de géranyle, 3 à 8 % ; et de citronellyle, 2 à 4 %), aldéhydes monoterpéniques (35 à 45 % ; citronellal, 33 à 45 %). Les aldéhydes monoterpéniques l’emportent d’un cheveu sur les monoterpénols (ou alcools monoterpéniques). 
Propriétés : anti‑inflammatoire, antibactérien, fongicide, répulsif pour les moustiques, déodorant et antiseptique atmosphérique.
Indications : arthrite, tendinite, conseillée en application locale sur les parties douloureuses du corps, à raison de 10 gouttes d’huile essentielle de citronnelle de Java diluées dans une cuillère à café d’huile végétale ; en cas d’infection cutanée (démangeaison, piqûre d’insecte).
5 gouttes d’huile essentielle de citronnelle de Java diluées dans 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer 3 fois par jour.  
En diffusion atmosphérique. 

Huile essentielle d’eucalyptus citronné  
 
Nom latin : Corymbe citriodora depuis 1995 ; auparavant : Eucalyptus citriodora, citronellalifera   
Famille botanique : Myrtacées  
Partie distillée : feuille  Origine : Australie, Chine, Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes (citronellal, 40 à 80 %), monoterpénols (citronellol, 15 à 25 %), monoterpènes (6 à 10 %), esters (1 à 5 %).  
Propriétés : antispasmodique, anti‑inflammatoire, antalgique, apaisant cutané, fongicide, répulsif pour les moustiques.
Indications : arthrite, entorse, tendinite, sciatique, démangeaisons, prurit, douleurs articulaires et musculaires, lumbago, insomnie.
Mode d’utilisation  
Voie orale :
2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum. Meilleure efficacité et plus rapide en application locale, 15 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur le corps ou les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 1 mois maximum.  
En diffusion atmosphérique.  

Huile essentielle de gaulthérie couchée   
Nom latin : Gaultheria procumbens   
Partie distillée : feuille  
Origine : Chine, Amérique du Nord, Népal  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters (99 %, salicylate de méthyle).  
Propriétés : antispasmodique, antirhumatismal, antitussif, antalgique, anti‑inflammatoire, spasmolytique. 
Indications : tendinite, arthrite, arthrose, rhumatismes, crampes et contractures musculaires, artériosclérose, spasmes nerveux . 
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 10 à 20 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie couchée diluées dans une cuillère à café d’huile végétale (d’arnica, si possible ou de calophylle), à appliquer 3 fois par jour pendant 1 mois.  
Attention : cette huile essentielle est contre‑indiquée chez les patients sous AVK (traitement antithrombotique).  

Huile essentielle de genévrier  

commun  Nom latin : Juniperus communis  
Partie distillée : feuille, baie  Origine : Himalaya  
Composition chimique : alpha‑pinène, terpinène, delta‑limonène ; monoterpènes (> 50 %) : alpha‑pinène et bêta‑pinène, limonène, myrcène, gamma‑terpinène, paracymène ; esters (30 %) : acétate de bornyle et de terpényle ; monoterpénols : linalol, bornéol, alpha‑terpinéol. sesquiterpénols, acide campholénique.  
Propriétés : antalgique, anti‑inflammatoire, décongestionnant.
Indications : arthrite, polyarthrite, sciatique, douleurs articulaires et musculaires.

Huile essentielle de gingembre    
Nom latin : Zingiber officinale   
Partie distillée : rhizome  
Origine : Chine, Inde, Malaisie, Côte d’Ivoire  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : sesquiterpènes (55 à 60 %, zingibérène, sesquiphéllandrène), monoterpènes (15 à 20 %, bêta‑phellandrène, limonène), monoterpénols (2 à 3 %, citronellol), oxydes (1 %), esters, sesquiterpénols (2 à 5 %), aldéhydes (1 à 2 %), cétones (moins de 1 %).  
Propriétés : anti‑inflammatoire, antalgique, tonique digestif, stomachique, carminatif, apéritif, laxatif léger, antispasmodique, antitussif.
Indications : aérophagie, flatulences, constipation, nausée, anorexie, arthrite, arthrose, rhumatismes, fatigue musculaire, toux, bronchite, sinusite, catarrhe chronique, asthénie cérébrale.  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 7 à 8 gouttes d’huile essentielle diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum.  
Voie orale : en cas de dyspepie, 2 gouttes d’huile essentielle de gingembre sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale (1 cuillère à café), à croquer 3 fois par jour pendant 8 à 10 jours.  
Attention : irritante pure, l’huile essentielle de gingembre sera impérativement diluée dans une cuillère à café d’huile végétale. 

Huile essentielle de giroflier  

Nom latin : Syzygium aromaticum  
Partie distillée : branchettes, feuilles, griffes ou clous de girofle.  
Origine : Chine, Madagascar, Inde, Malaisie 
Composition chimique Eugénol 70 - 85 % (propénylphénol), acétyleugénol 4 -15 %, Hydrocarbure sesquiterpénique : béta-caryophyllène 4 - 15 %. Composés terpéniques, aliphatiques, aromatiques, hétérocycliques, Ester : acétate d'eugényle, Cétones : heptan-2-one et octan-2-one.  
Propriétés : Antibactérienne très puissante à large spectre d'action, les huiles essentielles de cannelle de Chine, de girofle, de tea tree, de baume du Pérou et de thym rouge sont plus efficaces pour éradiquer les biofilms de Pseudomonas et Staphylococcus aureus que certains antibiotiques, ce qui constitue un énorme potentiel pour la découverte d'alternatives ou de compléments aux antibiotiques.
Antifongique, intérêt dans les vaginites mycosiques , avec effet anti-oxydant.
Régulateur de la flore intestinale, carminative.
Parasiticide (très efficace sur les poux), vermifuge, acaricide.
Immunostimulant, augmente le nombre de leucocytes.
Anti-allergique par inhibition de la libération d'histamine.
Anti-oxydante.
Anti-inflammatoire et antalgique.
Antalgique, analgésique par voie locale, anesthésiante de la cavité buccale et cautérisante pulpaire.
Anticonvulsivante,  anti-inflammatoire, agent préventif du cancer.
Gastroprotecteur par stimulation de la synthèse du mucus gastrique, effet de prévention de l'ulcère gastrique.
Antivirale (stimulante immunitaire).
Tonique utérine, sexuelle.
Hypertensive.
Mode d’utilisation : 
Le giroflier est souveraine contre les douleurs dentaires (car anesthésiante). Elle permet de faciliter la digestion, soulage les diarrhées bactériennes mais aussi la constipation et les spasmes intestinaux. Par ailleurs, elle est une alliée contre la fatigue aussi bien physique qu’intellectuelle. Son odeur, qui a la propriété de couper la faim, lui vaut d’être respirée pour supporter les longues heures de jeûne religieux. Quelques gouttes sur un galet en céramique, ou dans une coupelle, repoussent efficacement les mouches.

Huile essentielle d’immortelle   
Nom latin : Helichrysum italicum  
Famille botanique : Astéracées  
Partie distillée : plante fleurie  
Origine : pourtour méditerranéen  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters (45 à 74 %, acétate de néryle), cétones (5 à 10 %, italidione), monoterpènes (10 à 15 %, limonène), sesquiterpènes (10 à 15 %), monoterpénols (5 à 10 %).  
Propriétés : antiphlébitique, antispasmodique, antihématome, mucolytique, astringent, cicatrisant, anticoagulant.
Indications : hématome, couperose, bronchite, rhumatismes, polyarthrite, arthrite, phlébite, rhinopharyngite, entorse, tendinite, ecchymose.   Mode d’utilisation  
En application locale : 2 gouttes d’huile essentielle d’immortelle pure + 2 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur un hématome 4 fois par jour jusqu’à disparition des symptômes. Entorse, tendinite, déchirure musculaire : 
20 gouttes d’huile essentielle d’immortelle ; appliquer 3 fois par jour pendant 1 mois maximum 

Huile essentielle de lavande officinale  
Nom latin : Lavandula angustifolia, Lavandula vera (sauvage), Lavandula officinalis (cultivée)  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : Provence, Espagne, Bulgarie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters terpéniques (50 %), acétate de linalyle (42 à 52 %), monoterpénols (32 à 42 %, linalol), monoterpènes (5 à 12 %, terpinène)  
Propriétés : relaxant, cicatrisant, régénérateur cutané, antispasmodique, anti‑infectieux, antimicrobien et antiseptique, décontractant musculaire
Indications : crampes, toux, contractures et spasmes musculaires, stress, rhumatismes, spasmes digestifs, psoriasis, eczéma, couperose, brûlure, plaie  
Mode d’utilisation
En diffusion atmosphérique
En application locale : 5 à 10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale + 5 à 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas d’angoisse, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale dans une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.   
Huile essentielle de laurier noble   
Nom latin : Laurus nobilis  
Famille botanique : Lauracées 
 Partie distillée : feuille  
Origine : Bassin méditerranéen, Croatie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes, sesquiterpènes, terpénols (8 à 16 %, linalol), esters terpéniques, phénols (3 %), phénols méthyl‑éthers (2,5 à 7,5 %), oxydes (35 à 45 %, 1,8‑cinéol), lactones sesquiterpéniques (2,95 %)
Propriétés : antiviral, fongicide, mucolytique et expectorant, puissant antalgique et antinévralgique, régulateur du système nerveux.  
Indications : grippe, flatulences, colite, arthrite, douleurs rhumatismales, névralgie, crampes musculaires.
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de laurier noble + 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de laurier noble sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale ou un comprimé neutre, à croquer ou une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum  Attention : l’huile essentielle de laurier noble est irritante.   

Huile essentielle de lemongrass  
Nom latin : Cymbopogon flexuosus  
Famille botanique : Poacées  
Partie distillée : feuille  Origine : Inde, Italie, Espagne  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (60 à 75 %, géranial, néral), alcools monoterpéniques (0,5 à 6 %, acétate de géranyle), monoterpénols (8 à 10 %, géraniol).  
Propriétés : anti‑inflammatoire, stimulant digestif, vasodilatateur  u Indications : transpiration excessive, troubles digestifs (colites, dyspepsie), dystonie neurovégétative, contractures musculaires.  
Mode d’utilisation 
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lemongrass sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale : irritante, conseillé : 20 gouttes d’huile essentielle de lemongrass diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer 2 fois par jour pendant 15 jours maximum.  
En diffusion atmosphérique.   

Huile essentielle de litsée citronnée  
Nom latin : Litsea cubeba, Litsea citrata  
Famille botanique : Lauracées  
Partie distillée : noix (petit fruit) et feuille  
Origine : Asie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (60 à 75 %, géranial, néral, citronellal), monoterpènes (9 à 15 %, limonène, alpha‑pinène, bêta‑pinène, sabinène, etc.), monoterpénols, sesquiterpènes, cétones (4 à 4,5 %, méthylhepténone)  
Propriétés : anti‑inflammatoire, calmant, sédatif, antidépressif  
Indications : insomnie, dépression nerveuse, agitation, tendinite, arthrite, rhumatisme articulaire  
Mode d’utilisation  
Voie orale : 
2 gouttes d’huile essentielle de litsée citronnée diluées sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale: pour plus d’efficacité : 10 gouttes d’huile essentielle de litsée citronnée diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine le soir ou sur les parties douloureuses 3 fois par jour pendant 1 mois maximum   

Huile essentielle de lentisque pistachier  
Nom latin : Pistacia lentiscus  
Famille botanique : Anacardiacées  
Partie distillée : rameau  
Origine : pourtour méditerranéen (Maroc, Corse)  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (50 à 60 %, pinène, myrcène, limonène, etc.), sesquiterpènes (bêta‑caryophyllène, etc.), monoterpénols, sesquiterpénols  
Propriétés : antispasmodique, décongestionnant veineux et lymphatique, anti‑inflammatoire, cicatrisant u Indications : sinusite et bronchite chronique, varices et jambes lourdes, fracture osseuse, eczéma variqueux, escarre  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement: 5 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier diluées dans 20 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum  
Attention : potentiellement dermocaustique pure, l’huile essentielle de lentisque pistachier sera toujours diluée avec une huile végétale. 
  
Huile essentielle de marjolaine à coquilles  
Nom latin : Origanum majorana  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie, partie aérienne  
Origine : Égypte  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 %, terpinène, sabinène), monoterpénols (50 %, thujanol), sesquiterpènes (5 à 6 %), esters (3 à 5 %), éthers (1 à 5 %), oxydes (cinéol, moins de 1 %).  
Propriétés : antalgique, antispasmodique, antibactérien, anti‑infectieux, sédatif et calmant nerveux important, antidépressif.
Indications : rhinopharyngite, extinction de voix, dystonie neurovégétative, bronchite, sinusite, angoisse, chagrin, sciatique, rhumatismes, infection virale, arthrite, arthrose, grippe, déprime latente, mal de gorge, troubles respiratoires, agitation intérieure, ambiance survoltée, surmenage ou encore obsession sexuelle. 
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress ou sur les parties douloureuses, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
 
H uile essentielle de menthe poivrée   
Nom latin : Mentha piperita   
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : plante fleurie et partie aérienne  
Origine : pourtour méditerranéen, Essonne, Maine‑et‑Loire, Angleterre, Hongrie, Inde, etc.  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (38 à 50 %, menthol), cétones (20 à 30 %, menthone), monoterpénones (20‑30 % et jusqu’à 65 %, menthane), monoterpènes (2 à 18 %), sesquiterpènes (6 %), esters (2 à 10 %, acétate de menthyle), oxydes (5 à 6 %, cinéol).  
Propriétés : anti‑inflammatoire, antibactérien, antiviral, analgésique, digestif, cholagogue et cholérétique, carminatif, antinauséeux, antalgique, antispasmodique.
Indications : nausées ; mal de mer ; hoquet ; migraine ; mal des transports ; fatigue.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée + 5 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine ou les parties douloureuses, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.

Huile essentielle de petit grain bigarade  
Nom botanique : Citrus aurantium ssp.  
Partie distillée : feuille fraîche et petit rameau  
Origine : France, Paraguay  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques (15 à 30 %), esters monoterpéniques (40 à 55 %, acétate de linalyle).  
Propriétés : antispasmodique, anxiolytique, anti‑inflammatoire, antibactérien moyen.
Indications : agitation mentale, dystonie neurovégétative, fatigue mentale, rhumatismes, stress, palpitations, toux spasmodique, nervosité, anxiété.  
Mode d’utilisation  
En application localede préférence : 10 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules, le soir pendant 1 mois maximum, pour apaiser les personnes très angoissées.  
En diffusion atmosphérique : 3 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade + 8 gouttes d’huile essentielle de mandarine (calmante) 

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