Troubles du système nerveux

Qu’est ce qu’est le stress 

  • Pour les médecins de la S.F.P.A.,(SOCIETE FRANCAISE DE PHYTO-AROMATHERAPIE)  
  • le stress est une réponse physiologique obligatoire de l'organisme à toute agression, quelle qu'en soit la nature (physique, chimique, psychologique, etc...).  
  • Cette réponse physiologique devient pathologique lorsque l'organisme soumis à une quelconque agression, n'arrive pas à s'adapter.  Elle met en jeu l'ensemble du système hormonal qui doit être considéré comme le gestionnaire métabolique général de l'organisme.

C’est au docteur Hans Seyle (1946) que nous devons le terme de « Stress » dans le domaine de la santé. Seyle le définit comme la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui est faite. 

Profil du stressé

  • (Hyper)actif
  • Motivé
  • Persévérant, « obsessionnel »
  • Coincé par la situation
  • Met mal ses limites
  • Planifie mal son action
  • Se voit fort (bonne image de soi)
  • Et surtout ne sait pas se retirer

 Stress, anxiété, angoisse, dépression 
et soins naturels… 

DEFINITION 

Stress, anxiété, angoisses et dépression sont les membres d’une même famille, qui traduisent la spécificité des réactions du vivant face à la mort, qu’elle soit au premier plan, ou tout au fond de nous. 
Elles sont ressenties, soit psychiquement, soit physiquement, soit les deux (psycho / soma). 
PREAMBULE
 
Stress, anxiété, angoisses et dépression ne sont pas des maladies parmi d’autres. 
Ils sont la base de la majorité des maladies. 
Nous n’allons donc pas nous contenter de faire une liste des plantes et autres éléments naturels susceptibles d’être efficaces, mais essayer de comprendre comment tout cela fonctionne. 
Les éléments naturels intéressants viendront, naturellement, à la fin de l’exposé… (pas tous mais du moins les plus importants).
 Nous allons donc commencer par définir ces différents éléments, pour tenter de comprendre comment ils fonctionnent et interagissent. Commençons par le stress… 
STRESS NÉGATIF

Mot inventé dans les années 50 : franco-anglais francisé distress= détresse 
Situation de tension nerveuse excessive, traumatisante pour l'individu.  
Le stress s’apparente à une relation de cause à effet. «ça me stresse» 
Physiquement ressenti en général, (comme l’anxiété et l’angoisse) au niveau de la face antérieure du thorax et de la partie haute du ventre (1/4 antérieur du diaphragme).

 STRESS POSITIF

Energie instinctive, qui permet de se mobiliser, se motiver, réussir ses objectifs, se surpasser, voire simplement faire face à ses responsabilités, grâce au stress, à une certaine pression…

Indispensable à la survie comme le stress négatif (nous met en état d’alerte)

Énergie naturelle vitale

Mais un excès de stress positif peut nous amener au déséquilibre, en suractivant notre mental, en nous sab​otant le sommeil Energie instinctive, qui permet de se mobiliser, se motiver, réussir ses objectifs, se surpasser.

On ne souffre pas de stress, mais d’excès de stress

Anxiété

Emotion ressentie comme désagréable, elle correspond à l’attente plus ou moins consciente d’un danger ou d’un problème à venir.  
Phénomène normal, présent chez tout individu. 
Peut prendre un caractère excessif et pathologique : on parlera alors de troubles anxieux. 

 Rôle de l’anxiété 
Phénomène utile quand elle attire l’attention sur des situations à risque. Plutôt orientée vers un objet précis.
Le souci, l’inquiétude nous amènent à prendre des précautions pour éviter ces risques.
Trop ou trop peu ? 
=> Trop d’anxiété nous épuise et peut déclencher maladies et dépression. 
=> Trop peu d’anxiété peut nous mettre en danger. 

ANGOISSE
Anxiété profonde
née du sentiment d'une menace imminente mais vague 
Se manifeste par des symptômes neurovégétatifs particuliers :
spasmes, sudation,  dyspnée, paresthésies,  accélération du rythme cardiaque,  douleurs abdominales,  oppression thoracique,  vertiges, etc. 


Plusieurs niveaux d'angoisse:
Crainte : petite peur 
Terreur : paralysante, peut déformer la perception. Il y a participation de l'imaginaire (j’ai imaginé que..) 
Panique, où l'imaginaire prend une place importante et empêche l'analyse de la situation (réponses exagérées : «j’ai paniqué») 

Anxiété ou angoisse?

ANXIÉTÉ

ANGOISSE

PHOBIE

Ressenti proche de l'angoisse mais lié à une difficulté réelle, bien qu'intense.  Peut être contenue, contrôlée, jusqu’à un certain point. 

De l'ordre du vécu, elle est sans objet. Certitude qu’il n’y a pas de solution.  Entraine une sorte de paralysie de l'esprit. 

Une angoisse concentrée sur un objet précis (serpent, hauteur, tunnel, foule, etc. Permet au sujet de vivre normalement s’il évite. C’est donc une construction sécurisante. L'angoisse par-contre ne permet pas de représentation de la peur, (pas d’objet précis) et sera donc vécue dramatiquement. 

Psychosomatique de l’anxiété et de l’angoisse

Non, la tête n’est pas séparée du corps…! 
Anxiété ou angoisse agissent sur la production de catécholamines (surrénales) et nous mettent en hyper-orthosympathicotonie. 
Celle-ci entrainera une mise en tension au niveau neuromusculaire >Muscles lisses (tube digestif, vessie, vésicule) >Muscles striés (sensations detensions au niveau des épaules, douleurs de dos, migraines, directement dérivées de cet état «hyper» 
D’où les symptômes suivants: 
Muscles lisses:
digestif=ballonnements(intestin irritable, colite, troubles du transit…) 
Vessie: pollakiurie 
VB : douleurs type colique hépatique, par spasme
Muscles striés: 
Maux de dos, migraines, tendinites, etc (voir conférence sur le sujet)
VB = Vésicule biliaire 

Stress, Migraine et Mots de Dos 

On estime qu’une personne sur 6 souffre de migraines ou de maux de dos. Ces fléaux représentent en moyenne 2 millions d’individus absents de leur travail chaque jour, si l’on compte l’Europe et l’Etats-Unis.  

Il y a bien d’autres symptômes, car stress, anxiété, angoisses entrent en résonance sur l’intestin, avec des conséquences non négligeables  
Inflammation et spasme.
Perturbation microbiote => perturbation chaine de l’inflammation : allergies, immunité (défenses et pbs auto-immuns) 
Résonance peau (eczéma, urticaire, allergies de toutes sortes). 

Dépression

Définition OMS 
La dépression constitue un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d'intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l'appétit, d'une sensation de fatigue et d'un manque de concentration. 
La dépression nerveuse Sentiment de profond désespoir, d’un grand vide dans notre vie, la personne n’arrive pas à apprécier son quotidien et ressent une grande tristesse de façon plus intense le plus souvent le soir. 
Un sentiment de grande solitude et d’abandon envahit la personne dépressive malgré un entourage qui peut être présente.  
On parle d’état dépressif quand un individu combine une baisse de l’humeur doublée de tristesse, une inhibition psychomotrice et une douleur morale. À ces trois signes s’ajoutent des troubles du sommeil, une fatigabilité et diverses manifestations somatiques. La mélancolie s’installe spontanément. Éprouvant un sentiment de profond désespoir, de grand vide dans la vie, la personne n’arrive pas à apprécier son quotidien et ressent une très intense tristesse, surtout le soir. Une impression d’immense solitude et d’abandon envahit le sujet dépressif malgré la présence de son entourage. Le dépressif ne discerne plus aucun moyen d’améliorer ses conditions de vie, n’a plus suffisamment de courage et n’arrive plus à trouver seul les ressources nécessaires pour s’en sortir. Une terrible angoisse se manifeste par un profond pessimisme et, souvent, des troubles neurovégétatifs qui constituent l’expression de la mélancolie. La dépression est une maladie universelle qui touche toutes les couches de la société et qui sévit dans le monde entier.  

Retenons principalement ceci
Perte d’intérêt 
Impatience 
Irritabilité 
Troubles de concentration 
Troubles du sommeil (souvent le premier symptôme !!!) 

Le Syndrome Général d'Adaptation

Face à un stimulus stressant, l'organisme réagit en trois phases : c'est le Syndrome Général d'Adaptation ou S.G.A.  
Réaction de l'organisme face à un stimulus stressant

Phase 1 : Réaction d'alarme
Dès la confrontation à la situation évaluée comme stressante, des hormones sont libérées par l'organisme (système sympathique) via la glande médullosurrénale : les catécholamines (adrénaline à 80% et noradrénaline à 20%). Ces hormones ont pour effet d'augmenter la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle et de provoquer une vasodilatation des vaisseaux des muscles. Toutes ces modifications ont pour but de préparer l'organisme au "combat ou à la fuite".

Phase 2 : Résistance
Si la situation stressante persiste, l'organisme entre en phase de résistance. Un second axe neurohormonal, l'axe corticotrope est activé préparant ainsi l'organisme aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress. De nouvelles hormones, les glucocorticoïdes sont sécrétées : elles augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau, en y maintenant un apport constant en glucose. Les glucocorticoïdes ont la particularité de pouvoir freiner leur propre sécrétion par rétroaction : la quantité libérée dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui adaptent la sécrétion. Il s'agit là d'un système autorégulé.

Phase 3 : Epuisement
Si la situation stressante se prolonge encore ou s'intensifie, les capacités de l'organisme peuvent être débordées. L'organisme entre dans une phase d’épuisement caractérisée par une hyperstimulation de l'axe corticotrope : la boucle rétroactive évoquée précédemment devient inefficiente, les récepteurs du système nerveux central deviennent moins sensibles aux glucocorticoïdes lesquels augmentent constamment dans la circulation. L'organisme est alors submergé d'hormones activatrices pouvant nuire à la santé. 

Il n’y a pas que le surmenage…

Les états de tension interne, avec lesquels certains d’entre nous vivent depuis toujours, sont le terrain des dépressions à répétition. 
Pourquoi ? 
Tout se passe, chez ces personnes, comme si l’énergie psychique dépendante de la sérotonine, nécessaire à la contenance, était une dépense continuelle exagérée.
L’énergie psychique positive est alors amputée d’une partie car il faut contenir… 
> une série de stress,  
> une période de surmenage,  
> un sommeil qui se perturbe,  et le système peut basculer et s’auto aggraver… Si des troubles somatiques surviennent (et ils sont quasiment toujours là) 
> que ce soit des maux de dos et / ou de ventre, ceux-ci vont à leur tour aggraver les dépenses et diminuer la production 
> la dépression commence et va s'aggraver naturellement… 

L’importance de la compréhension

Prendre conscience du schéma dans lequel on se trouve est donc essentiel, en effet : 
• Stress, anxiété, angoisses 
=> troubles 
=> mal être, incompréhension, inquiétude 
=> fatigue et troubles somatiques 
=> stress
• La compréhension du lien psychosomatique est une étape indispensable au retour à l’équilibre.  
• Elle permet de plus d’évacuer une angoisse secondaire due à la non compréhension. (personne ne comprend d’où viennent mes douleurs..).

Les aides naturelles en aromathérapie

Remèdes contre le stress

10 gouttes d’huiles essentielles de lavande off (relaxante) ou fine à mélanger dans les deux mains et appliquer sur la poitrine et la nuque et les épaules maxi 3 fois par jour.

Remède anti angoisse – anti panique (avion) A partir de un an 

Dans une cuil à café d’huile d’olive ou de macadamia  Ajouter 10 gouttes d’huiles essentielles de petit grain bigarade (anxiolityque) + 10 gouttes d’huiles essentielles de lavande officinale (relaxante) + 10 gouttes d’huiles essentielles de marjolaine à coquilles (anti choc) a appliquer sur le torse la nuque et les épaules.

Remède anti insomnie aiguë (insomnie inférieure à 6 mois)

A partir de 12 ans Dans un flacon teinté de 200 ml ajouté 100 ml d’huile végétale de Macadamia  
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Mandarine (calmante) 
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Lavande vraie (relaxante) 
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Petit grain bigarade (anxiolytique) 
Appliquer une cuilière à dessert de ce mélange sur le torse et sous la plante des pieds.  (max 1 mois)

Remède anti insomnie chronique (insomnie supérieure à 6 mois)

A partir de 12 ans Dans un flacon teinté de 200 ml ajouté 100 ml d’huile végétale de Macadamia   
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Mandarine (calmante) 
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Lavande vraie (relaxante) 
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Marjolaine à coquille (anti chagrin)  
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Petit grain bigarade (anxiolytique) 
+ 50 gouttes d’huiles essentielles de Ylang Ylang (sédative, anti déprime) 

Appliquer une ​ cuillère à soupe de ce mélange sur le torse et sous la plante des pieds.  (max 1 mois)

Remèdes anti déprime légère

Leptosperme citronné (Leptospermum citratum) Huile essentielle peu connue du public et pourtant très efficace pour lutter contre toute forme de dépression légère.
Indications : Dépression légère - Angoisse - Chagrin - Mélancolie - Tristesse - Agitation –Peur - Nervosité
Dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale de macadamia, verser 20 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquille (antiinsomnie) + 20 gouttes d’huile essentielles de lepstosperme (antidéprime, antiangoisse intense). 
Appliquer sur le corps, comme un lait hydratant, le soir. 

En diffuseur

Pour favoriser le sommeil Le soir, verser 10 gouttes d’huile essentielle de mandarine (apaisante, calmante) et laisser diffuser 30 minutes.
Pour lutter contre les angoisses.
Indications : Le soir, verser 6 à 7 gouttes d’huile essentielle de mandarine (apaisante, calmante) et 3 à 4 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade (anxiolytique) et laisser diffuser 30 minutes.
Le soir, verser 10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale ou vraie (apaisante, calmante) et laisser diffuser 30 minutes.
Pour lutter contre la déprime Le soir, verser 10 gouttes d’huile essentielle d’ylangylang (sédative et antidéprime) et laisser diffuser 30 minutes.
Le soir, verser 10 gouttes d’huile essentielle de néroli (antiangoisse et antidéprime) et laisser diffuser 30 minutes. 

Dans les bains

Pour se détendre dans son bain, verser dans la paume de la main 1 cuillère à soupe de gel douche ou de shampoing, ajouter 5 à 6 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale, de mandarine ou de petit grain bigarade et faire mousser. 

Les huiles essentielles utiles pour le stress, l'angoisse, l'insomnie et la déprime

BERGAMOTE 
Nom scientifique : Citrus aurantium ssp bergamia 
Famille : Rutaceae 
Obtenue par expression de :  Zestes 
 Origine :  Asie tropicale  Cultivé en Italie  Côte d'Ivoire 

C O N S T I T U A N T S P R I N C I P A U X

  • Alcools monoterpéniques
  • Coumarines
  • Esters terpéniques
  • Furocoumarines
  • Monoterpènes

P R O P R I E T E S  : 
g é n é r a l e m e n t  r e c o n n u e s  p a r  l e s  m é d e c i n s  a r o m a t h é r a p e u t e s

  • Légèrement sédative Psychotonique Régulatrice du sommeil (le 5-MOP est un mélatoninergique puissant)
  • Antibactérienne
  • Antispasmodique
  • Carminative
  • Digestive
  • Laxative
    INTERNE
  • Anxiété, stress
  • Colite spasmodique
  • Etat dépressif
  • Digestion difficile (dyspepsie)
    POSOLOGIE HABITUELLEMENT CONSEILLÉE
    Pour une personne de 60 K. :
  • Une goutte une à deux fois par jour en aiguë (20 à 40 mg). Pas d’utilisation de longue durée.
  • Dermocaustique, irritation cutanée possible à l'état pur.
  • Risque de photosensibilisation. Ne pas appliquer avant exposition au soleil.
  • Éviter d’une manière générale l’application cutanée de l’HE de Bergamote.

H uile essentielle de basilic tropical 

Nom latin : Ocimum basilicum var. basilicum
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : plante fleurie et feuille  
Origine : Inde, Égypte, Viêt-nam  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) :
phénols méthyl‑éthers (80 à 90 %, méthylchavicol), phénols, alcools terpéniques, esters terpéniques, cétones, oxydes (2,2 %, 1,8‑cinéol)  
Propriétés : antalgique, antibactérien, relaxant, anti‑infectieux, anti‑inflammatoire (origine infectieuse), puissant antispasmodique, digestif, relaxant, antiviral
Indications : dysménorrhée, anxiété, spasmes gastro‑entériques, aérophagie, spasmophilie, crampes et contractures musculaires, arthrite, tendinite, rhumatismes.
Mode d’utilisation 
 
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de basilic tropical diluées dans 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur le plexus solaire en cas d’angoisse ou sur le bas‑ventre en cas de problèmes digestifs, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de basilic tropical sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer ou une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  En diffusion atmosphérique 
Attention  : à diluer impérativement en cas de peau irritée. 

Huile essentielle de bois de rose 

Nom latin : Aniba rosaeodora var. amazonica  
Nom commun : bois de rose du Brésil  
Famille botanique : Lauracées  Partie distillée : feuille  
Origine : Amazonie, Guyane, Brésil  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) :
monoterpénol (80 à 95 % ; linalol, alpha et gamma‑terpinéol, citronellol, géraniol), monoterpènes, sesquiterpènes, esters, oxydes.  
Propriétés : antibactérien, antiviral, antifongique, antiseptique, antidéprime léger, raffermissant des tissus. 
Indications : surmenage, infection et encombrement ORL, infection broncho‑pulmonaire, angoisse, peau fatiguée.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de bois de rose + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de bois de rose diluées dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre ou un comprimé neutre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.

Huile essentielle de camomille romaine 

Nom latin : Chamaemelum nobile, Anthemis nobilis
Famille botanique : Astéracées  Partie distillée : herbe fleurie  
Origine : France, Belgique  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools terpéniques (5 à 6 %), esters (75 à 80 %), cétones terpéniques (13 %, pinocarvone), lactones sesquiterpéniques.
Propriétés : anti‑inflammatoire, antiprurigineux, carminatif, cholagogue, antiphlogistique, parasiticide, sédatif, calmant du système nerveux central, analgésique.
Indications : acné, asthme nerveux, couperose, dermatite, choc nerveux, chagrin, intervention chirurgicale, stress, insomnie, parasitose intestinale, eczéma, psoriasis.  
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de camomille romaine diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur le plexus solaire matin, midi et soir, pendant 10 jours.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de camomille romaine sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer matin, midi et soir pendant 7 jours maximum. 

Huile essentielle de combava

Nom latin : Citrus hystrix  
Nom commun :
petit grain combava, combava  
Famille botanique : Rutacées  Partie distillée : feuille  
Origine : Madagascar  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (45 à 80 %, citronellal), monoterpénols (8 %, linalol, isopulégol, citronellol), monoterpènes (2 %, sabinène).  
Propriétés : antibactérien, antiseptique, calmant, sédatif, stomachique, décongestionnant hépatique.
Indications : insomnie, digestion difficile, agitation mentale, stress, congestion hépatique.  
Mode d’utilisation   
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de combava diluées dans 25 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’agitation ou bien sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 10 jours maximum. 

Huile essentielle d’encens oliban 

Nom latin : Boswelia carterii 
Famille botanique : Burséracées  
Partie distillée : résine  
Origine : Somalie, Arabie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 %, pinène, limonène, myrcène), monoterpénols (1 à 2 %), cétones (1 à 2 %), sesquiterpènes (1 %, bêta‑caryophyllène), alcools terpéniques, composés bifonctionnels  
Propriétés : anticatarrhal, expectorant, cicatrisant, antidépressif, stimulant immunitaire.
Indications : plaie, ulcère des jambes, sinusite, bronchite catarrhale, dépression nerveuse, angoisse, déficience immunitaire grave.  
Mode d’utilisation  
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle d’encens oliban diluées dans 30 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine en cas d’infection respiratoire ou sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 8 jours maximum.

Huile essentielle de lavandin 

Nom latin : Lavandula burnatii super ou Lavandula hybrida clone super 
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : France  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (linalol, 30 à 45 %), esters (acétate de linalyle, 25 à 35 %), cétones (camphre, 5,45 %), coumarines  
Propriétés : antibactérien, antiviral, cicatrisant, puissant antispasmodique, calmant, relaxant, sédatif, anti‑inflammatoire.
Indications : crampes, contracture musculaire, dermatose infectieuse, plaie, brûlure, escarre, nervosité, anxiété, insomnie, troubles du sommeil  Mode d’utilisation  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lavandin sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum mais désagréable au goût. 
Conseillée en application locale et plus efficace : 15 gouttes d’huile essentielle de lavandin + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur les parties douloureuses, 3 fois par jour pendant 30 jours maximum. 
En application pure : 2 gouttes d’huile essentielle de lavandin, à appliquer pur sur les piqûres ou brûlures, 3 fois par jour jusqu’à disparition des symptômes.  
En diffusion atmosphérique.   

Huile essentielle de lavande officinale 

Nom latin : Lavandula angustifolia, Lavandula vera (sauvage), Lavandula officinalis (cultivée) 
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie  
Origine : Provence, Espagne, Bulgarie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : esters terpéniques (50 %), acétate de linalyle (42 à 52 %), monoterpénols (32 à 42 %, linalol), monoterpènes (5 à 12 %, terpinène).  
Propriétés : relaxant, cicatrisant, régénérateur cutané, antispasmodique, anti‑infectieux, antimicrobien et antiseptique, décontractant musculaire.
Indications : crampes, toux, contractures et spasmes musculaires, stress, rhumatismes, spasmes digestifs, psoriasis, eczéma, couperose, brûlure, plaie. 
Mode d’utilisation  
En application locale : 5 à 10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale + 5 à 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas d’angoisse, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale dans une cuillère à café de miel liquide 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
– En diffusion atmosphérique  

Huile essentielle de litsée citronnée 

Nom latin : Litsea cubeba, Litsea citrata    
Famille botanique : Lauracées  Partie distillée : noix (petit fruit) et feuille  
Origine : Asie  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (60 à 75 %, géranial, néral, citronellal), monoterpènes (9 à 15 %, limonène, alpha‑pinène, bêta‑pinène, sabinène, etc.), monoterpénols, sesquiterpènes, cétones (4 à 4,5 %, méthylhepténone)  
Propriétés : anti‑inflammatoire, calmant, sédatif, antidépressif  u Indications : insomnie, dépression nerveuse, agitation, tendinite, arthrite, rhumatisme articulaire  
Mode d’utilisation :  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de litsée citronnée diluées sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale, pour plus d’efficacité :
10 gouttes d’huile essentielle de litsée citronnée diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine le soir ou sur les parties douloureuses 3 fois par jour pendant 1 mois maximum.

Huile essentielle de mandarine rouge

Nom latin : Citrus reticulata  
Famille botanique : Rutacées  
Partie distillée : zeste  Origine : Italie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (65 à 94 %, limonène), coumarines, furocoumarines  
Propriétés : anti‑insomnie, carminatif, cholérétique, apaisant, antispasmodique, calmant, digestif.
Indications : agitation, stress, pessimisme, troubles digestifs.  
Mode d’utilisation  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de mandarine rouge sur un morceau de sucré imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
En application locale : pour plus d’efficacité et favoriser la détente, 10 gouttes d’huile essentielle de mandarine rouge diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 1 mois maximum. En diffusion atmosphérique  
Attention :l’huile essentielle de mandarine rouge est photosensibilisante. 

Huile essentielle de marjolaine à coquilles

Nom latin : Origanum majorana  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : sommité fleurie, partie aérienne .
Origine : Égypte  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (40 %, terpinène, sabinène), monoterpénols (50 %, thujanol), sesquiterpènes (5 à 6 %), esters (3 à 5 %), éthers (1 à 5 %), oxydes (cinéol, moins de 1 %)  
Propriétés : antalgique, antispasmodique, antibactérien, anti‑infectieux, sédatif et calmant nerveux important, antidépressif.
Indications : rhinopharyngite, extinction de voix, dystonie neurovégétative, bronchite, sinusite, angoisse, chagrin, sciatique, rhumatismes, infection virale, arthrite, arthrose, grippe, déprime latente, mal de gorge, troubles respiratoires, agitation intérieure, ambiance survoltée, surmenage ou encore obsession sexuelle.
Mode d’utilisation   
En application locale : 5 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles + 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules en cas de stress ou sur les parties douloureuses, matin et soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles dans une cuillère à café de miel liquide sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum 

Huile essentielle de mélisse 

Nom latin : Melissa officinalis  
Famille botanique : Lamiacées  
Partie distillée : feuilles et partie aérienne (plante fraîche entière non fleurie)  
Origine : France, Asie, Amérique du Sud  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : aldéhydes terpéniques (30 à 60 %, géranial, néral, citronellal), sesquiterpènes (20 à 30 %, bêta‑caryophyllène, germacrène, alpha-copaène), monoterpènes (1 à 2 %), monoterpénols, sesquiterpénols, traces de coumarines, esters, oxydes terpéniques (1,8‑cinéol), monoterpénals (citrals : néral, 15 % ; géranial, 15 %), alcools non terpéniques  
Propriétés : anti‑inflammatoire, calmant, antispasmodique, carminatif, cholérétique, digestif, antifongique, sédatif
Indications : affections intestinales, ballonnements, gaz intestinaux, régulation du système nerveux, inflammation articulaire et musculaire, surmenage, déprime, troubles du sommeil 
 Mode d’utilisation  
En application locale : 10 gouttes d’huile essentielle de mélisse diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, le bas‑ventre ou les articulations enflammées, le soir pendant 10 jours maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de mélisse sur un demi‑morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer midi et soir.  
En diffusion atmosphérique 

Huile essentielle DE NÉROLI 

Nom latin : Citrus aurantium ssp. aurantium 
Nom commun : néroli, fleur d’oranger  

Famille botanique : Rutacées  
Partie distillée : fleur  
Origine : Bassin méditerranéen  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpénols (40 à 45 %, linalol), monoterpènes (35 à 40 %, limonène, pinène), esters (4 à 20 %, acétate de linalyle), sesquiterpénols (5 à 6 %), sesquiterpènes (1 à 5 %), cétones, aldéhydes  Propriétés : calmant, relaxant, sédatif, antidépressif.
Indications : choc émotionnel, déprime, nervosité, surmenage, mélancolie, agitation, tension nerveuse  
Mode d’utilisation 
 :
En application locale uniquement : 10 gouttes d’huile essentielle de néroli diluées dans 10 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, ou bien 30 gouttes d’huile essentielle de néroli + 30 gouttes d’huile végétale, à appliquer sur le corps, le soir pendant un mois.  
En diffusion atmosphérique 

Huile essentielle d’orange douce 

Nom latin : Citrus sinensis  
Famille botanique : Rutacées  
Partie distillée : zeste  Origine : Italie  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (60 à 80 %, limonène), monoterpénols (2 à 6 %), cétones (2 à 3 %, carvone), aldéhydes terpéniques (1 à 3 %), coumarines, furocoumarines  

Propriétés : apaisant, calmant, digestif  u Indications : agitation, stress, saute d’humeur, troubles digestifs, surmenage, déprime latente.  
Mode d’utilisation  

Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle d’orange douce sur un morceau de sucre imbibé d’huile végétale, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Mode d’utilisation :
En application locale : pour plus d’efficacité et favoriser la détente, 10 gouttes d’huile essentielle d’orange douce diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, 3 fois par jour pendant 1 mois maximum. En diffusion atmosphérique.  
Attention : l’huile essentielle d’orange douce est photosensibilisante 

Huile essentielle de petit grain bigarade

Nom botanique : Citrus aurantium ssp. 
Partie distillée : feuille fraîche et petit rameau  
Origine : France, Paraguay  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques (15 à 30 %), esters monoterpéniques (40 à 55 %, acétate de linalyle)  
Propriétés : antispasmodique, anxiolytique, anti‑inflammatoire, antibactérien moyen
Indications : agitation mentale, dystonie neurovégétative, fatigue mentale, rhumatismes, stress, palpitations, toux spasmodique, nervosité, anxiété  
Mode d’utilisation  
En application locale, de préférence : 10 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine, la nuque et les épaules, le soir pendant 1 mois maximum, pour apaiser les personnes très angoissées.  
En diffusion atmosphérique : 3 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade + 8 gouttes d’huile essentielle de mandarine (calmante) 

Huile essentielle de verveine citronnée 

 Nom latin : Lippia citriodora  
Famille botanique : Verbénacées  Partie distillée : feuille et partie aérienne  
Origine : Maroc  Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : monoterpènes (6 %), monoterpénols (15 à 16 %), d‑limonène (11 à 40 %), citrals (13 à 41 %, géranial, néral), bêta‑caryophyllène, esters monoterpéniques (6 % ; acétate de néryle, 4 % ; acétate de géranyle, 2 %), sesquiterpéniques (18 %), aldhéhydes (39 à 40 %), oxydes terpéniques (3 à 6 %, 1,8‑cinéol)  Propriétés : anti‑inflammatoire, antidépressif, puissant sédatif, stomachique, eupeptique, antinévralgique 
Indications : dépression nerveuse, stress, anxiété, inflammation articulaire, musculaire et tendineuse, parasitose intestinale, asthme allergique et nerveux  
Mode d’utilisation  :
En application locale, pour plus d’efficacité : 10 gouttes d’huile essentielle de verveine citronnée diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, à appliquer sur la poitrine le soir ou sur les parties douloureuses 3 fois par jour pendant 1 mois maximum.  
Voie orale : 2 gouttes d’huile essentielle de verveine citronnée diluées sur un demi‑morceau de sucre, à croquer 3 fois par jour pendant 7 jours maximum.  
Attention : en usage externe sur la peau, cette huile peut être photosensibilisante en raison de la présence de furocoumarines. 

Huile essentielle d’ylang‑ylang 

Nom latin : Cananga odorata  
Remarque : pour une utilisation thérapeutique, il est recommandé de favoriser la distillation entière de la plante, indiquée sous le nom d’huile essentielle d’ylang‑ylang complète  
Famille botanique : Annonacées  Partie distillée : fleur  
Origine : Madagascar, Comores, île de la Réunion  
Composition chimique (susceptible d’évoluer en fonction des conditions de production) : alcools monoterpéniques (linalol), sesquiterpènes (40 à 60 %, germacrène, bêta‑caryophyllène), esters monoterpéniques et autres (20 à 25 %, dont 10 % benzoate de benzyle), phénols méthyl‑éthers (10 à 15 %, crésol)  
Propriétés : antidépressif, sédatif, relaxant nerveux, antispasmodique, équilibrant nerveux, anti‑infectieux
Indications : dépression, insomnie, angoisse, surmenage, tension psychique  Mode d’utilisation
Mode d’utilisation :
En application locale : le soir, pour apaiser les tensions, la tristesse et favoriser le sommeil, diluer 20 gouttes d’huile essentielle d’ylang‑ylang dans une cuillère à café d’huile végétale + 20 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles (antichagrin, anti‑insomnie), à appliquer sur le corps environ 10 minutes avant de se coucher.  
En diffusion atmosphérique : privilégier une diffusion le soir (10 gouttes d’huile essentielle 30 à 40 minutes) 

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